Figure phare du féminisme, Hélène Cixous ne cesse dans son œuvre de franchir les frontières entre les pays, les époques, les vivants et les morts. Rencontre chez elle, à Paris, autour de son dernier livre, l’énigmatique et hanté «Mdeilmm»
Victor Hugo était adepte des séances de spiritisme. A Jersey, durant son exil, il faisait tourner les tables pour s’entretenir avec les morts. Les fameuses séances ont été retranscrites. Le dimanche 22 janvier 1854, à 9 heures et demie du soir, Shakespeare, excusez du peu, sort des limbes. Hugo lui demande de parler et le fantôme profère cette parole énigmatique: «Mdeilmm». C’est ce mot qu’Hélène Cixous a choisi comme titre de son nouveau livre, paru chez Gallimard. Choisi? Pas exactement. C’est plutôt le livre qui a décidé et Hélène Cixous s’est exécutée, réussissant à convaincre son éditeur de l’adopter même s’il est imprononçable et invendable. Car les livres lui sont «dictés» et il ne faut pas les contrarier… Le sous-titre, Parole de taupe, est tout aussi intrigant.
Creuser des galeries
Son écriture creuse des galeries pour passer sous les cloisons. Libre, elle nous invite à repenser les limites du temps, du vivant, des genres (littéraires ou sexuels). Pour en parler, Hélène Cixous nous a donné rendez-vous chez elle, à Paris, au dixième étage d’un immeuble du XIVe arrondissement. Une chatte nous accueille à la porte, une autre est couchée sur un fauteuil. Hélène Cixous porte une veste aux longs poils soyeux qui lui donne l’air d’un oiseau. Née à Oran, en Algérie, en 1937, elle est l’une des écrivaines françaises les plus traduites dans le monde. Romancière, philosophe, essayiste, dramaturge? Impossible de la classer.
En 1968, elle a cofondé l’Université expérimentale de Vincennes, devenue depuis Paris VIII. Foucault et Deleuze y ont enseigné. Hélène Cixous y a créé le premier département d’études féminines français, pionnier en Europe. Alter ego de Derrida, elle a publié près de 90 livres (depuis Le Prénom de Dieu, en 1967, chez Grasset) et écrit depuis 1985 des pièces pour le Théâtre du Soleil, en collaboration avec Ariane Mnouchkine. Depuis 1969, elle donne chaque semaine un séminaire sur la littérature, un trésor qui a commencé à être retranscrit et à paraître chez Gallimard (un premier volume, Lettre de fuite. Séminaire 2001-2004, a paru en 2020).
Le langage des chats
Les questions se bousculent sur trois pages A4, on ne sait par où débuter, on bredouille… La chatte Isha vient à notre secours. Elle saute sur la table et s’étale de tout son long sur les questions préparées. Il faudra improviser l’interview, sans repères. Tant mieux. «Mes chattes m’éblouissent, elles comprennent tout ce que je leur dis. Moi, je ne comprends pas tout ce qu’elles disent, leur langage est tellement subtil.»
Dans Mdeilmm, ce qui éblouit, c’est une liberté totale dans la forme comme dans le fond. Ce livre à la fois joyeux et grave, plein d’humour et d’émotions, donne voix aux morts. Chez Cixous, qui se dit «incroyante», les morts parlent à travers le papier, par capillarité. «Les morts ne sont morts que lorsqu’on les oublie», précise-t-elle.
Pas de narration continue mais une série d’histoires et de visions poétiques qui se répondent et se ramifient. L’écrivaine s’intéresse au moment charnière entre la vie et la mort, que ce soit dans les récits des dernières heures de condamnés, chez Hugo ou Dostoïevski, ou par l’évocation de l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Elle explore sa propre mémoire familiale, autour de documents qui lui ont été transmis il y a peu, reproduits pour certains dans le livre. Un petit article découpé, en février 1948, dans Alger républicain, annonce la mort de son père, à Oran, probablement victime de l’antisémitisme qui y faisait alors rage. Hélène Cixous avait 10 ans.
Alice, la médium
Des pages savoureuses, pleines de tendresse et d’humour, racontent les conversations qui eurent lieu entre les morts et les vivants chez les Cixous, dans les années 1950 et 1960, par l’intermédiaire d’une certaine Alice Carisio, préparatrice en pharmacie arrondissant ses fins de mois grâce à ses talents de médium.
Le sous-titre Parole de taupe est un clin d’œil à Shakespeare. Lorsque le spectre de son père s’adresse à lui, Hamlet l’appelle «vieille taupe», «old mole». Les taupes creusent leur galerie dans l’au-delà et reviennent à la surface, se rappeler à votre bon souvenir. La littérature, pour Cixous, est un formidable office de poste qui délivre de précieuses missives entre les mondes. Ecrire, c’est franchir le Léthé, et craindre parfois de rester coincé de l’autre côté, sans retour possible.
Lire dans les arbres
Comment a-t-elle pris conscience du pouvoir de la littérature, capable de nous faire voyager dans le temps et l’espace? «Est-ce que tu entends cela, Isha?» demande l’écrivaine à son chat. «Il nous pose des questions… Mais c’est des pyramides!» Elle réfléchit. «Je n’ai jamais dissocié l’acte d’écrire d’une liberté et d’un désir vital d’accéder à tout ce qui nous est proposé, promis, retiré, à tous les règnes. Cela a été déterminé initialement par une pulsion, quand j’étais petite fille. Je suis venue au monde dans un univers qui était tellement laid, destructeur et meurtrier… C’était la guerre, les racismes se superposaient et se répondaient les uns aux autres, à l’infini. Du côté de ma mère, ma famille avait fui l’Allemagne nazie. Nous nous retrouvions dans un pays colonisé.Je me disais «il doit bien y avoir une évasion possible, mais où?» Lire dans les arbres. J’ai éprouvé une exultation, l’évidence que tout était accordé grâce à la littérature.»
Cette enfance semble avoir décidé de toute sa vocation d’écrivaine. Pour elle, la littérature est forcément politique et inscrite dans l’Histoire. «Il y a des générations entières qui n’ont jamais été prises dans le cercle infernal de la guerre. Elles ne savent pas ce dont les êtres humains sont capables, elles n’ont pas fait l’expérience de cette terrible capacité de destruction. C’est pourtant quelque chose d’essentiel à connaître, qui vous rend plus humain.»
Joyce interdit aux femmes
Adolescente, pour être proche des livres, elle décide d’étudier. En France, elle passe une agrégation d’anglais. Elle aurait préféré la littérature française, mais cette filière lui est fermée sous prétexte qu’elle n’a pas fait de grec. A 19 ans, à Bordeaux, elle lit toute la littérature anglaise dans l’ordre chronologique. Arrivée à Joyce, elle demande Ulysse au bibliothécaire. Il refuse. «Je ne donne pas ça à une jeune dame», répond-il. Qu’à cela ne tienne, Cixous écrira sa thèse sur Joyce.
C’est aussi à cette époque, vers 18-19 ans, qu’elle commence à écrire. Au début, elle a peur de ce pouvoir qu’elle ne comprend pas. «J’avais des sortes de traversées qui m’effrayaient, c’était un incontrôlé total. Cela s’écrivait et j’avais le sentiment d’être dans les parages de la folie.» Ces textes qui ne ressemblent à rien, elle en fait part à son ami le philosophe Jacques Derrida, qui la rassure. Oui, c’est bien de la littérature. Fallait-il apprivoiser l’écriture? «Surtout pas, il fallait la laisser dans sa sauvagerie», explique aujourd’hui Hélène Cixous.
Les grands esprits
Elle écrit comme un animal, comme un chat. Pas ici, dans cet appartement, mais dans sa maison à Arcachon, deux mois par année. «Il faut que je sois dans un environnement propice, forestier, dans la nature, animé par les grands esprits, les vents, les orages, des animaux…» Avec les incendies qui ont ravagé la région cet été, l’odeur du feu planait dans le jardin.
C’est dans cette maison qu’elle a rédigé, entre avril 2020 et octobre 2021, une série de très belles missives adressées à l’écrivaine Cécile Wajsbrot, réunies sous le titre les Lettres dans la forêt, aux Editions L’Extrême contemporain.
Ecrire avec le corps
«La littérature dans sa totalité est une lettre qui s’adresse à nous. Derrida considérait qu’on pouvait écrire à l’ordinateur. Je ne suis pas d’accord. Ecrire, comme peindre, c’est physique. Tout le corps y participe. C’est une question de respiration.» Pour devenir ces palais «qui ne vieillissent pas», les livres doivent être écrits avec le corps. Farouches, ils doivent ignorer les modes et les attentes de leurs contemporains.
«Stendal est le plus libre de tous. Je ne peux pas m’empêcher de rire quand je le lis. Il s’occupe tellement d’écrire, et pas seulement de raconter des histoires. A son époque, personne ne le lisait. La marque même de l’écriture, c’est qu’elle paraît d’abord illisible. Un texte, il faut le lire plusieurs fois pour sentir son cœur qui bat.» Les textes d’Hélène Cixous pulsent et donnent l’impression d’être faits de chair et de sang.
Hélène Cixous, «Mdeilmm. Parole de taupe», Gallimard, 176 p.
Hélène Cixous et Cécile Wajsbrot, «Lettres dans la forêt», L’Extrême contemporain, 150 p.
On pourrait également dire « Nous pensons donc je suis, je descends du singe et je grimpe au septième ciel » Nous : Ces réponses me semblent bien refléter la vision de l'homme européen contemporain … l'homme, mesure de toute chose, l'homme-dieu. C'est l' Homme-UN, l'individualiste du Moi, JE… du monde de la raison et de la psychanalyse pour lesquels « la Vie est SA vie ».
Attention à ne pas tomber dans le piège qui nous est tendu par les loges et qui consiste à créer la confusion entre DISTINCTION et SEPARATION des pouvoirs. Je déteste la théocratie autant que vous, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Il s'agit de créer et de maintenir des conditions de vie qui ne soient pas contraires à nos fins, disons, pour faire simple, qui ne nous poussent pas au péché comme c'est le cas actuellement. Mais l'ordre du politique est distinct de celui du ...
Mais nous qui, en Occident, avions choisi d'affronter de notre hauteur d'Hommes ce silence, de nous y confronter avec toute la force de notre volonté de savoir et de notre appétit d'émancipation, nous avons fini par détourner les yeux, par nous rêver tout-puissants dans les courses automobiles de Grand Theft Auto pour oublier nos peurs et notre solitude. Et toutes les institutions qui devaient nous inciter à regarder les étoiles, à nous nourrir de ces espaces, ont renoncé, de l ...
Ainsi l'homocoques "appréhende" schématiquement trois structures fondamentales du NOUS.. celle de l' enUN (ex l'homocoquesrond) .... du type QUENOUS. celle de l'enTRANCHE (ex homocoquestranche)....du type ETNOUS
homocoques, nom invariable pluriel… multiples-Uns-EN-Un .. structuré en gigogne et présente les caractéristiques suivantes : le JE Nous autres ne pouvons pas vivre sans les Proches JE n'existe pas par moi-même mes NOUS n'existent pas sans moi…JE n'existe pas sans mes Nous Je « vi-A » les proches
12 mai 2022Trouver un coupable nous conforte dans le bien-fondé de notre attitude, et dans le cas présent, nous en avons un tout désigné, un autocrate impitoyable, incarnation du mal. Mais le bien contre le mal, c'est l'esprit de croisade: «Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens.»
La collapsologie est devenue une science très en vogue. La dinde aux marrons peut grossir jusqu'à nous boucher la vue, le fait est là: la pie-grièche à ventre rose disparaît du territoire français. Nous n'en sommes qu'au début de la disparition des espèces et des énormes flux migratoires consécutifs au réchauffement climatique. Le black-out n'est pas loin qui éteindra toutes les illuminations des artères commerciales: heureux ceux qui auront encore des bougies! Quant ...
Donc : quiconque aime authentiquement Dieu, même s'il croit avoir oublié les créatures, aime les hommes sans le savoir. Quiconque aime le prochain comme lui-même, même s'il nie l'existence de Dieu, aime Dieu. On ne s'aime pas soi-même, il s'agit de perspectives. Il faut prendre la perspective. *** en effet
Porter le chagrin des départs Brûler d'une possible fièvre Partir où personne ne part Aimer jusqu'à la déchirure Aimer, même trop, même mal Tenter, sans force et sans armure D'atteindre l'inaccessible étoile Telle est ma quête Suivre l'étoile Peu m'importent mes chances Peu m'importe le temps Ou ma désespérance Et puis lutter toujours
Oui, Dieu nous casse les pieds avec ses questions, ...Créé le 3 juin 201915. µµµµµ ... scandaleuse vérité ..... (Articles Publique) ... avec l'Évangile de l'aveugle-né, mettent aussi en évidence cette dimension essentielle de la vérité .
On a logé Dieu en dehors et on ne L'a pas encore trouvé dedans. Il est naturel que l'on refuse ce Dieu extérieur qui apparaît comme une menace et une limite imposée du dehors à la vie humaine. Il est naturel que l'on ressente comme une offense à l'esprit, et une agression contre lui, cette intrusion d'une autorité qui s'impose et semble être la négation de la liberté et de la dignité humaine. On s'est trompé sur Dieu, on ne L'a pas reconnu, il est alors bien naturel que la ...
Après une jeunesse vécue dans l'athéisme, Jacques Loew fait la découverte de Dieu à travers les merveilles de l'univers. Cela le conduira à une profonde communion avec Jésus dont il sera un témoin passionné, passion qui l'amènera à écrire de nombreux ouvrages et à fonder la Mission Saints-Pierreet-Paul et l'École de la foi de Fribourg.
Cette quête vous permettra l'accès aux zones Épaves Silencieuses et Marches Magmatiques ! Pénétrez au plus profond de votre temple pour vous rendre devant votre statue de classe et allez « Vers le Domaine des dieux ». Parlez alors à La Voix des Douze pour lui demander l'accès aux zones des Trépamorts.
Pourtant, l'égalité entre les sexes est reconnue pour la première fois par saint Paul (I Cor 7, 3-5 donne à la femme autant de droits sur le corps de son mari que du mari sur le sien), mais saint Jérôme, saint Anselme, inspirés par le stoïcisme de Chrysippe et de Sénèque, prescrivent, pour des siècles, que « rien n'est plus honteux que d'aimer sa femme avec autant de passion qu'on ferait d'une adultère ».
Parmi elles, il y a le lavage de cerveau quotidien que subissent les femmes pour être toujours plus minces, sexy, désirables ou parfaites. J'en ai assez de les voir jugées en permanence. Ces stéréotypes font que les femmes aux mensurations normales se sentent grosses. Cette mauvaise image de soi se détériore encore plus si vous êtes en surpoids", détaille-elle.
Un peu avant ses 21 ans, elle subit une première opération - une hystérectomie - pour se débarrasser de douleurs gynécologiques et faciliter son changement de sexe. Certes, elle n'a « jamais voulu avoir d'enfants» mais savoir que l'on ne pourra jamais en avoir est «différent». En 2018, un tribunal acte son changement de sexe à l'état civil. Mila, devenue Milo, commence sa vie d'adulte comme «Monsieur». Pour faire correspondre complètement ses papiers à ...
Signez la pétition . Pour refuser la mise en place de cours d'éducation sexuelle aux enfants de 6 ans, et contre le choix d'associations LGBT pour assurer ces cours, signez la pétition !. Signez la pétition : Chers amis, Le gouvernement vient d'offrir un nouveau cadeau aux adeptes de la « théorie » du genre.
En 2018, un tribunal acte son changement de sexe à l'état civil. Mila, devenue Milo, commence sa vie d'adulte comme «Monsieur». Pour faire correspondre complètement ses papiers à son identité, elle subit une mammectomie (ablation des seins) un an plus tard. Son dernier lien avec la féminité est rompu. Reste un torse «plat et balafré».
Car c'est au moment où le sujet perçoit son absence dans le champ visuel, qu'il est introduit à la différence des sexes. Le problème est que Freud a fait dépendre l'opération de castration de l'agent oedipien, père ou mère. Il en résulte que le choix du sexe pour le garçon comme pour la fille s'effectue sous le régime de l'amour oedipien plaçant le phallus dans le registre de la demande au même titre que l'enfant, ou l'objet anal.
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Les gouvernements occidentaux de l’alliance militaire de l’OTAN développent des tactiques de “guerre cognitive”, utilisant les menaces supposées de la Chine et de la Russie pour justifier une “bataille pour votre cerveau” dans le “domaine humain”, pour “faire de chacun une arme”.
L’OTAN développe de nouvelles formes de guerre pour mener une “bataillepour le cerveau“, selon les termes de l’alliance militaire.
Le cartel militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis a testé de nouveaux modes de guerre hybride contre ses adversaires autoproclamés, notamment la guerre économique, la cyberguerre, la guerre de l’information et la guerre psychologique.
Aujourd’hui, l’OTAN met au point un tout nouveau type de combat qu’elle a baptisé “guerre cognitive“. Décrite comme une ”militarisation des sciences du cerveau“, cette nouvelle méthode consiste à “pirater l’individu” en exploitant “les vulnérabilités du cerveau humain” afin de mettre en œuvre une “ingénierie sociale” plus sophistiquée.
Jusqu’à récemment, l’OTAN divisait la guerre en cinq domaines opérationnels différents : air, terre, mer, espace et cybernétique. Mais avec le développement de stratégies de guerre cognitive, l’alliance militaire discute d’un nouveau domaine, le sixième : le “domaine humain“.
“Le cerveau sera le champ de bataille du 21e siècle”, souligne le rapport. “Les humains sont le domaine contesté” et “les conflits futurs se produiront probablement entre les personnes numériquement d’abord et physiquement ensuite, à proximité des centres de pouvoir politique et économique.”
Le domaine cognitif est un nouvel espace de compétition, au-delà des domaines terrestre, maritime, aérien, cybernétique et spatial.
Si l’étude soutenue par l’OTAN insiste sur le fait qu’une grande partie de ses recherches sur la guerre cognitive est conçue à des fins défensives, elle concède également que l’alliance militaire développe des tactiques offensives, en déclarant : “L’humain est très souvent la principale vulnérabilité et il convient d’en tenir compte afin de protéger le capital humain de l’OTAN mais aussi de pouvoir tirer parti des vulnérabilités de nos adversaires.”
Dans une révélation qui fait froid dans le dos, le rapport dit explicitement que “l’objectif de la guerre cognitive est de nuire aux sociétés et pas seulement aux militaires”.
Avec des populations civiles entières dans le collimateur de l’OTAN, le rapport souligne que les armées occidentales doivent collaborer plus étroitement avec le monde universitaire pour armer les sciences sociales et humaines et aider l’alliance à développer ses capacités de guerre cognitive.
L’étude décrit ce phénomène comme “la militarisation de la science du cerveau“. Mais il semble évident que le développement de la guerre cognitive par l’OTAN conduira à une militarisation de tous les aspects de la société et de la psychologie humaines, des relations sociales les plus intimes à l’esprit lui-même.
Cette militarisation globale de la société se reflète dans le ton paranoïaque du rapport parrainé par l’OTAN, qui met en garde contre “une cinquième colonne intégrée, où chacun, à son insu, se comporte selon les plans de l’un de nos concurrents”. L’étude indique clairement que ces “concurrents” censés exploiter la conscience des dissidents occidentaux sont la Chine et la Russie.
En d’autres termes, ce document montre que les figures du cartel militaire de l’OTAN considèrent de plus en plus leur propre population nationale comme une menace, craignant que les civils ne soient de potentielles cellules dormantes chinoises ou russes, de redoutables “cinquièmes colonnes” qui remettent en cause la stabilité des “démocraties libérales occidentales”.
Le développement par l’OTAN de nouvelles formes de guerre hybride intervient à un moment où les campagnes militaires des États membres visent les populations nationales à un niveau sans précédent.
Des rapports internes commandités par l’OTAN suggèrent que cette divulgation ne fait qu’effleurer la surface d’une vague de nouvelles techniques de guerre non conventionnelles que les armées occidentales emploient dans le monde entier.
Le Canada accueille le “Défi innovation de l’OTAN” sur la guerre cognitive
Deux fois par an, l’OTAN organise un événement de type “pitch” qu’elle qualifie de “défi de l’innovation”. Ces campagnes – l’une organisée au printemps et l’autre à l’automne par les États membres en alternance – font appel à des entreprises privées, des organisations et des chercheurs pour aider à mettre au point de nouvelles tactiques et technologies pour l’alliance militaire.
Les défis de type “chars à requins” reflètent l’influence prédominante de l’idéologie néolibérale au sein de l’OTAN, les participants mobilisant le libre marché, les partenariats public-privé et la promesse de prix en espèces pour faire avancer le programme du complexe militaro-industriel.
“La guerre cognitive cherche à modifier non seulement ce que les gens pensent, mais aussi leur façon d’agir“, a fait savoir le gouvernement canadien dans sa déclaration officielle sur ce défi. “Les attaques contre le domaine cognitif impliquent l’intégration de capacités de cybernétique, de désinformation, de psychologie et d’ingénierie sociale.”
Le communiqué de presse poursuit :
“La guerre cognitive positionne l’esprit comme un espace de combat et un domaine contesté. Son objectif est de semer la dissonance, de susciter des récits contradictoires, de polariser l’opinion et de radicaliser les groupes. La guerre cognitive peut inciter les gens à agir d’une manière qui peut perturber ou fragmenter une société autrement cohésive.”
Des responsables militaires canadiens soutenus par l’OTAN discutent de la guerre cognitive lors d’une table ronde
Un groupe de défense appelé NATO Association of Canada s’est mobilisé pour soutenir ce défi de l’innovation, en travaillant en étroite collaboration avec les entrepreneurs militaires pour inciter le secteur privé à investir dans de nouvelles recherches au nom de l’OTAN – et de ses propres résultats.
La table ronde était supervisée par Robert Baines, président de la NATO Association of Canada. Elle était animée par Garrick Ngai, un responsable du marketing dans l’industrie de l’armement qui est conseiller auprès du ministère canadien de la Défense nationale et vice-président et directeur du NAOC.
Baines a ouvert l’événement en indiquant que les participants discuteraient de “la guerre cognitive et du nouveau domaine de compétition, où les acteurs étatiques et non étatiques visent à influencer ce que les gens pensent et comment ils agissent”.
Le président du NAOC s’est également réjoui des “opportunités lucratives pour les entreprises canadiennes” que promet ce défi d’innovation de l’OTAN.
Un chercheur de l’OTAN décrit la guerre cognitive comme “un moyen de nuire au cerveau”.
La table ronde du 5 octobre a débuté avec François du Cluzel, un ancien officier militaire français qui, en 2013, a contribué à la création du NATO Innovation Hub (iHub), qu’il dirige depuis lors depuis sa base de Norfolk, en Virginie.
Bien que l’iHub insiste sur son site web, pour des raisons juridiques, sur le fait que les “opinions exprimées sur cette plateforme ne constituent pas des points de vue de l’OTAN ou de toute autre organisation”, l’organisation est parrainée par l’Allied Command Transformation (ACT), décrit comme “l’un des deux commandements stratégiques à la tête de la structure de commandement militaire de l’OTAN”.
L’Innovation Hub agit donc comme une sorte de centre de recherche ou de groupe de réflexion interne à l’OTAN. Ses recherches ne constituent pas nécessairement une politique officielle de l’OTAN, mais elles sont directement soutenues et supervisées par l’OTAN.
En 2020, le Supreme Allied Commander Transformation (SACT) de l’OTAN a chargé Du Cluzel, en tant que responsable de l’iHub, de mener une étude de six mois sur la guerre cognitive.
Du Cluzel a résumé ses recherches lors de la table ronde d’octobre dernier. Il a commencé ses remarques en notant que la guerre cognitive “est actuellement l’un des sujets les plus chauds pour l’OTAN” et “est devenue un terme récurrent dans la terminologie militaire ces dernières années.”
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Bien que français, Du Cluzel a souligné que la stratégie de guerre cognitive “est actuellement développée par mon commandement ici à Norfolk, aux États-Unis”.
Le responsable du NATO Innovation Hub s’est exprimé à l’aide d’une présentation PowerPoint, et a commencé par une diapositive provocatrice décrivant la guerre cognitive comme “une bataille pour le cerveau“.
“La guerre cognitive est un nouveau concept qui commence dans la sphère de l’information, c’est une sorte de guerre hybride”, a déclaré du Cluzel.
“Cela commence par l’hyper-connectivité. Tout le monde a un téléphone portable”, a-t-il poursuivi. “Cela commence avec l’information, car l’information est, si je puis dire, le carburant de la guerre cognitive. Mais cela va bien au-delà de la seule information, qui est une opération autonome – la guerre de l’information est une opération autonome.”
La guerre cognitive se recoupe avec les entreprises Big Tech et la surveillance de masse, car “il s’agit d’exploiter le big data“, explique Du Cluzel. “Nous produisons des données partout où nous allons. Chaque minute, chaque seconde, nous allons en ligne. Et il est extrêmement facile d’exploiter ces données afin de mieux vous connaître et d’utiliser ces connaissances pour changer votre façon de penser.”
Naturellement, le chercheur de l’OTAN a affirmé que les “adversaires” étrangers sont les agresseurs supposés qui utilisent la guerre cognitive. Mais dans le même temps, il a clairement indiqué que l’alliance militaire occidentale développe ses propres tactiques.
Ces technologies, a-t-il noté, intègrent les domaines de la NBIC – nanotechnologie, biotechnologie, technologie de l’information et science cognitive. L’ensemble de ces technologies constitue un cocktail très dangereux qui permet de manipuler davantage le cerveau“, a-t-il déclaré.
Du Cluzel a poursuivi en expliquant que cette nouvelle méthode d’attaque exotique “va bien au-delà” de la guerre de l’information ou des opérations psychologiques (psyops).
“La guerre cognitive n’est pas seulement un combat contre ce que nous pensons, mais c’est plutôt un combat contre la façon dont nous pensons, si nous pouvons changer la façon dont les gens pensent“, a-t-il déclaré. “C’est beaucoup plus puissant et cela va bien au-delà de la [guerre] de l’information et des opérations psyops”.
De Cluzel poursuit : “Il est crucial de comprendre qu’il s’agit d’un jeu sur notre cognition, sur la façon dont notre cerveau traite l’information et la transforme en connaissance, plutôt qu’un jeu uniquement sur l’information ou sur les aspects psychologiques de notre cerveau. Ce n’est pas seulement une action contre ce que nous pensons, mais aussi une action contre la façon dont nous pensons, la façon dont nous traitons l’information et la transformons en connaissance.”
“En d’autres termes, la guerre cognitive n’est pas seulement un autre mot, un autre nom pour la guerre de l’information. C’est une guerre contre notre processeur individuel, notre cerveau.”
Le chercheur de l’OTAN a souligné que “c’est extrêmement important pour nous, les militaires”, car “cela a le potentiel, en développant de nouvelles armes et de nouveaux moyens de nuire au cerveau, d’engager les neurosciences et la technologie dans de très nombreuses approches différentes pour influencer l’écologie humaine… car vous savez tous qu’il est très facile de transformer une technologie civile en une technologie militaire.”
Quant à savoir qui pourraient être les cibles de la guerre cognitive, Du Cluzel a révélé que tout le monde est sur la table.
“La guerre cognitive a une portée universelle, en commençant par l’individu jusqu’aux États et aux organisations multinationales”, a-t-il déclaré. “Son champ d’action est global et vise à prendre le contrôle de l’être humain, civil comme militaire.”
Et le secteur privé a un intérêt financier à faire progresser la recherche sur la guerre cognitive, a-t-il noté : “Les investissements massifs réalisés dans le monde entier dans le domaine des neurosciences laissent penser que le domaine cognitif sera probablement l’un des champs de bataille de l’avenir.”
Le développement de la guerre cognitive transforme totalement le conflit militaire tel que nous le connaissons, a déclaré Du Cluzel, ajoutant “une troisième dimension de combat majeure au champ de bataille moderne : à la dimension physique et informationnelle s’ajoute désormais une dimension cognitive.”
Cela “crée un nouvel espace de compétition au-delà de ce que l’on appelle les cinq domaines d’opérations – ou domaines terrestre, maritime, aérien, cybernétique et spatial. La guerre dans l’arène cognitive mobilise un éventail plus large d’espaces de combat que ne peuvent le faire les seules dimensions physique et informationnelle.”
En bref, les humains eux-mêmes sont le nouveau domaine contesté dans ce nouveau mode de guerre hybride, aux côtés de la terre, de la mer, de l’air, du cyberespace et de l’espace.
Ce document glaçant montre comment la guerre contemporaine a atteint une sorte de stade dystopique, autrefois imaginable uniquement dans la science-fiction.
“La nature de la guerre a changé”, souligne le rapport. “La majorité des conflits actuels restent en deçà du seuil de la définition traditionnellement acceptée de la guerre, mais de nouvelles formes de guerre sont apparues, comme la guerre cognitive (Cognitive Warfare CW), tandis que l’esprit humain est désormais considéré comme un nouveau domaine de la guerre.”
“Développer des capacités pour nuire aux capacités cognitives des adversaires sera une nécessité”, indique clairement le rapport Du Cluzel. “En d’autres termes, l’OTAN devra obtenir la capacité de sauvegarder son processus décisionnel et de perturber celui de l’adversaire.”
Et n’importe qui peut être la cible de ces opérations de guerre cognitive : “Tout utilisateur des technologies modernes de l’information est une cible potentielle. Il vise l’ensemble du capital humain d’une nation”, ajoute le rapport de manière inquiétante.
“Outre l’exécution potentielle d’une guerre cognitive en complément d’un conflit militaire, elle peut également être menée seule, sans aucun lien avec un engagement des forces armées”, poursuit l’étude. “De plus, la guerre cognitive est potentiellement sans fin puisqu’il ne peut y avoir de traité de paix ou de reddition pour ce type de conflit.”
Tout comme ce nouveau mode de combat n’a pas de frontières géographiques, il n’a pas non plus de limite de temps : “Ce champ de bataille est mondial via internet. Sans début ni fin, cette conquête ne connaît aucun répit, rythmée par les notifications de nos smartphones, en tout lieu, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.”
L’étude parrainée par l’OTAN note que “certains pays de l’OTAN ont déjà reconnu que les techniques et technologies neuroscientifiques ont un fort potentiel d’utilisation opérationnelle dans diverses entreprises de sécurité, de défense et de renseignement”.
Elle parle de percées dans les “méthodes et technologies neuroscientifiques” (neuroS/T), et précise “l’utilisation des résultats et des produits de la recherche pour faciliter directement la performance des combattants, l’intégration d’interfaces homme-machine pour optimiser les capacités de combat des véhicules semi-autonomes (par exemple, les drones), et le développement d’armes biologiques et chimiques (c’est-à-dire les neuroarmes)”.
Le Pentagone est l’une des principales institutions à faire avancer cette recherche novatrice, comme le souligne le rapport : “Bien qu’un certain nombre de nations aient poursuivi, et poursuivent actuellement, la recherche et le développement neuroscientifiques à des fins militaires, les efforts les plus proactifs à cet égard ont sans doute été menés par le Département de la défense des États-Unis ; les travaux de recherche et de développement les plus notables et les plus rapides étant menés par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) et l’Intelligence Advanced Research Projects Activity (IARPA)”.
Selon l’étude, les utilisations militaires de la recherche neuroscientifique et technologique comprennent la collecte de renseignements, la formation, “l’optimisation des performances et de la résilience du personnel de combat et de soutien militaire” et, bien sûr, “l’utilisation directe des neurosciences et des neurotechnologies à des fins militaires”.
Cette militarisation de la neuroS/T peut être et sera fatale, comme le souligne clairement l’étude parrainée par l’OTAN. La recherche peut “être utilisée pour atténuer l’agressivité et favoriser les cognitions et les émotions d’affiliation ou de passivité ; induire la morbidité, le handicap ou la souffrance ; et “neutraliser” les adversaires potentiels ou provoquer la mortalité” – en d’autres termes, pour mutiler et tuer des gens.
Le rapport cite le général de division américain Robert H. Scales, qui résume la nouvelle philosophie de combat de l’OTAN : “La victoire se définira davantage en termes de capture du terrain psycho-culturel plutôt que géographique.”
Et tandis que l’OTAN développe des tactiques de guerre cognitive pour “capturer le psycho-culturel“, elle se dote également de plus en plus d’armes dans divers domaines scientifiques.
L’étude parle notamment de “creuset des sciences des données et des sciences humaines”, et souligne que “la combinaison des sciences sociales et de l’ingénierie des systèmes sera essentielle pour aider les analystes militaires à améliorer la production de renseignements.”
SUN TZU = « L’Art de la guerre » une bible des techniques de « torsions mentales » pour vaincre l’ennemi – même plus fort que soi.
“Si la puissance cinétique ne peut vaincre l’ennemi, la psychologie et les sciences comportementales et sociales connexes peuvent combler ce vide.”
“L’exploitation des sciences sociales sera centrale pour le développement du plan d’opérations du domaine humain”, poursuit le rapport. “Il soutiendra les opérations de combat en fournissant des plans d’action potentiels pour l’ensemble du milieu humain environnant, y compris les forces ennemies, mais aussi en déterminant les éléments humains clés tels que le centre de gravité cognitif, le comportement souhaité comme état final.”
Toutes les disciplines universitaires seront impliquées dans la guerre cognitive, et pas seulement les sciences dures. “Au sein de l’armée, des compétences en anthropologie, ethnographie, histoire, psychologie, entre autres, seront plus que jamais nécessaires pour coopérer avec l’armée”, indique l’étude parrainée par l’OTAN.
Le rapport s’approche de sa conclusion avec une citation inquiétante : “Les progrès actuels des nanotechnologies, des biotechnologies, des technologies de l’information et des sciences cognitives (NBIC), dopés par la marche apparemment imparable d’une troïka triomphante composée de l’intelligence artificielle, du Big Data et de la “dépendance numérique” civilisationnelle, ont créé une perspective bien plus inquiétante : une cinquième colonne embarquée, où chacun, à son insu, se comporte selon les plans de l’un de nos concurrents.”
“Le concept moderne de la guerre ne concerne pas les armes mais l’influence”, postulait-il. “La victoire à long terme restera uniquement dépendante de la capacité à influencer, affecter, changer ou impacter le domaine cognitif.”
L’étude parrainée par l’OTAN se termine par un paragraphe final qui indique clairement que l’objectif ultime de l’alliance militaire occidentale n’est pas seulement le contrôle physique de la planète, mais aussi le contrôle de l’esprit des gens :
“La guerre cognitive pourrait bien être l’élément manquant qui permet de passer de la victoire militaire sur le champ de bataille à un succès politique durable. Le domaine humain pourrait bien être le domaine décisif, dans lequel les opérations multi-domaines permettent d’atteindre l’effet recherché par le commandant. Les cinq premiers domaines peuvent donner des victoires tactiques et opérationnelles ; seul le domaine humain peut obtenir la victoire finale et complète.”
Un officier canadien des opérations spéciales souligne l’importance de la guerre cognitive
Lorsque François du Cluzel, le chercheur de l’OTAN qui a mené l’étude sur la guerre cognitive, a conclu ses remarques lors de la table ronde de la NATO Association of Canada du 5 octobre 2021, il a été suivi par Andy Bonvie, un commandant du Centre canadien d’entraînement aux opérations spéciales.
Fort de plus de 30 ans d’expérience au sein des forces armées canadiennes, Bonvie a expliqué comment les armées occidentales utilisent les recherches de Du Cluzel et d’autres, et incorporent de nouvelles techniques de guerre cognitive dans leurs activités de combat.
“La guerre cognitive est un nouveau type de guerre hybride pour nous”, a déclaré Bonvie. “Et cela signifie que nous devons examiner les seuils traditionnels de conflit et comment les choses qui sont faites sont vraiment en dessous de ces seuils de conflit, des attaques cognitives, et des formes non cinétiques et des menaces non combatives pour nous. Nous devons mieux comprendre ces attaques et adapter nos actions et notre formation en conséquence pour être en mesure d’opérer dans ces différents environnements.”
Bien qu’il ait présenté les actions de l’OTAN comme étant “défensives”, affirmant que les “adversaires” utilisaient la guerre cognitive contre eux, Bonvie a été sans ambiguïté sur le fait que les armées occidentales développent elles-mêmes ces techniques, afin de conserver un “avantage tactique”.
“Nous ne pouvons pas perdre l’avantage tactique pour nos troupes que nous plaçons à l’avant, car il s’étend non seulement sur le plan tactique, mais aussi sur le plan stratégique”, a-t-il déclaré. “Certaines de ces différentes capacités dont nous disposons et dont nous bénéficions tout à coup pourraient être pivotées pour être utilisées contre nous. Nous devons donc mieux comprendre la rapidité avec laquelle nos adversaires s’adaptent aux choses, puis être en mesure de prédire où ils vont dans le futur, afin de nous aider à obtenir et à maintenir l’avantage tactique pour nos troupes à l’avenir.”
“La guerre cognitive est la forme de manipulation la plus avancée à ce jour”.
Marie-Pierre Raymond, lieutenant-colonel canadienne à la retraite qui occupe actuellement le poste de “scientifique de la défense et gestionnaire de portefeuille d’innovation” pour le programme Innovation for Defence Excellence and Security des Forces armées canadiennes, a également rejoint le panel du 5 octobre.
“Il est loin le temps où la guerre était menée pour acquérir plus de terres”, a déclaré Raymond. “Maintenant, le nouvel objectif est de changer les idéologies des adversaires, ce qui fait du cerveau le centre de gravité de l’humain. Et cela fait de l’humain le domaine contesté, et l’esprit devient le champ de bataille.”
“Lorsque nous parlons de menaces hybrides, la guerre cognitive est la forme de manipulation la plus avancée vue à ce jour”, a-t-elle ajouté, notant qu’elle vise à influencer la prise de décision des individus et “à influencer un groupe d’individus sur leur comportement, dans le but d’obtenir un avantage tactique ou stratégique.”
Raymond a noté que la guerre cognitive recoupe aussi fortement l’intelligence artificielle, le big data et les médias sociaux, et reflète “l’évolution rapide des neurosciences comme outil de guerre.”
Raymond aide à superviser le Défi d’innovation automne 2021 de l’OTAN au nom du Département de la défense nationale du Canada, qui a délégué les responsabilités de gestion au programme Innovation for Defence Excellence and Security (IDEaS) de l’armée, où elle travaille.
Dans un jargon très technique, Raymond a indiqué que le programme de guerre cognitive n’est pas seulement défensif, mais aussi offensif : “Ce défi appelle une solution qui soutiendra le domaine humain naissant de l’OTAN et qui lancera le développement d’un écosystème de la cognition au sein de l’alliance, et qui soutiendra le développement de nouvelles applications, de nouveaux systèmes, de nouveaux outils et concepts menant à une action concrète dans le domaine cognitif.”
Elle a souligné que cela “nécessitera une coopération soutenue entre les alliés, les innovateurs et les chercheurs pour permettre à nos troupes de combattre et de gagner dans le domaine cognitif. C’est ce que nous espérons voir émerger de cet appel aux innovateurs et aux chercheurs.”
Pour susciter l’intérêt des entreprises pour le NATO Innovation Challenge, Raymond a lancé : “Les candidats bénéficieront d’une visibilité nationale et internationale et recevront des prix en espèces pour la meilleure solution”. Elle a ensuite ajouté de façon alléchante : “Les candidats pourraient également en bénéficier en leur donnant potentiellement accès à un marché de 30 pays.”
Un officier militaire canadien appelle les entreprises à investir dans la recherche de l’OTAN sur la guerre cognitive
L’autre institution qui gère le Défi d’innovation de l’OTAN de l’automne 2021 au nom du Département de la défense nationale du Canada est le Commandement des forces d’opérations spéciales (CANSOFCOM).
Un officier militaire canadien qui travaille avec le CANSOFCOM, Shekhar Gothi, était le dernier panéliste de l’événement organisé par la NATO Association of Canada le 5 octobre. Gothi est l’”agent d’innovation” du CANSOFCOM pour le sud de l’Ontario.
Il a conclu l’événement en appelant les entreprises à investir dans la recherche de l’OTAN sur la guerre cognitive.
Le défi de l’innovation, qui a lieu deux fois par an, “fait partie du rythme de combat de l’OTAN”, a déclaré Gothi avec enthousiasme.
Gothi a rassuré les investisseurs que l’OTAN se pliera en quatre pour défendre leurs résultats : “Je peux assurer à tout le monde que le défi de l’innovation de l’OTAN indique que tous les innovateurs conserveront le contrôle total de leur propriété intellectuelle. L’OTAN ne prendra donc pas le contrôle de cette propriété. Le Canada non plus. Les innovateurs conserveront le contrôle de leur propriété intellectuelle.”
Ce commentaire a constitué une conclusion appropriée au panel, affirmant que l’OTAN et ses alliés du complexe militaro-industriel ne cherchent pas seulement à dominer le monde et les humains qui l’habitent à l’aide de techniques de guerre cognitive inquiétantes, mais aussi à s’assurer que les entreprises et leurs actionnaires continuent de profiter de ces projets impériaux.
La psychologie bouddhique décrit six émotions de base qui frustrent l'esprit humain, en troublant sa paix et en l'agitant : l'ignorance, l'attachement, la colère, l'orgueil, les doutes contaminés, les vues erronées. Ce sont des attitudes mentales et non pas des phénomènes provenant de l'extérieur.
décrit par meltzer, cet éprouvé intense, médusant tout l'être, surgi par un « choc esthétique » d'amour énigmatique immanent et non-verbal, soulève un ressenti haineux de fort « conflit » interne, s'intégrant et se développant peu à peu au sein de l'évolution des relations mère/enfant qui génèrent un tissage de vécus particuliers « d'expériences …
6 oct. 2022Au niveau de l'amour, vous mettez maintenant votre tête et tous vos autres talents au service de votre cœur (pas de vos émotions, mais d'un sens plus grand du bien et du mal ─ votre conscience). Je le vois comme le niveau de l'éveil à votre vrai but. Vos motivations à ce niveau sont pures et ne sont pas corrompues par les désirs de votre ego. C'est le niveau dans lequel vous mettez votre vie au service de l'humanité. Pensez à Gandhi, à Mère Teresa, au Dr ...
Nous cherchons à refouler la peur en invitant d'autres émotions pour occuper l'espace afin que cette énergie de peur ne puisse pas émerger. On allume la télé, pourquoi ? On lit des romans, pourquoi ? On parle au téléphone, pourquoi ? Souvent seulement pour empêcher la douleur de se manifester.
13 janv. 2021Afin de penser les élans et les blessures de la vie, les émotions et les affects politiques notamment mis en relief par la crise sanitaire et l'extension des mesures sécuritaires, philosophes, écrivains et historiens forgent une nouvelle raison sensible. La crise sanitaire a autant affecté notre santé que notre intimité. La présence de la maladie a aussi bien exacerbé nos failles et nos fragilités que révélé certaines ressources cachées, et forces insoupçonnées ...
Les crapuleries ont besoin d'une formulation pieuse, de conditions émotionnelles pour être imposées, puis d'être gérées pour durer. Les assassins au nom de la vérité ont quelques siècles de pratique, de sorte qu'il faut regarder les détails, les méthodes, les personnes. L'inhumanité s'impose par son savoir faire.
30 mai 2022En France, une étude sur 35 .000 personnes montre que plus l'« émodiversité » est élevée, plus le risque de dépression baisse. En Belgique, une autre expérience, menée auprès de 1 300 personnes, souligne que la richesse des émotions peut réduire la fréquence des visites chez le médecin (jusqu'à 25 %). Ce nouveau paradigme de santé encourage l'installation d'accompagnements holistiques des patients dans certaines institutions.
Les indvidus fonctionnent avec une liste des émotions très restreinte : la tristesse, la peur, la colère, le dégout, la surprise. Ces émotions dites de bases, vous les connaissez. Seulement, s'arrêter à leur niveau, c'est se couper de ce qui fait la richesse de nos vies, c'est manquer de recul et se laisser dépasser.
Anxiété Amour Dépression Satisfaction Fierté Honte Envie Explorez sur ce schéma l'impact des émotions sur notre corps : plus la joie, le bonheur sont présents, plus les couleurs chaudes jaune et rouge sont manifestes ; plus le taux vibratoire de la personne est triste, déprimé et atone, plus la couleur est bleue et noire… froide.
La surprise est provoquée par un événement inattendu, soudain, en lien avec un changement imminent ou par une révélation allant à l'encontre de notre perception, de nos représentations. Elle est généralement brève, puis s'estompe ou laisse place à une autre émotion.
Les relations sexuelles ne sont pas toujours magiques et parfaites. Malgré tout, il suffit parfois d’un petit quelque chose pour vous faire grimper au septième ciel et augmenter la qualité des rapports. Selon un étude menée par des chercheurs de l’Université de l’Illinois, et relayée par Psychologies magazine, il suffirait de changer sa vision des rapports pour améliorer sa vie sexuelle. En clair, il faudrait éviter de voir ses relations sexuelles comme une contrainte, une corvée conjugale, ou une obligation. À l’inverse, ils doivent être perçus comme un loisir. “Lorsque l'activité sexuelle est agréable, librement choisie et motivée, elle équivaut à la plupart des activités de loisir”, explique Liza Berdychevsky, co-auteure de l'étude.
Un détail qui change tout
Ce rapport explique également que le désir sexuel peut être augmenté si l’on fait preuve de créativité. Comme le précise l’étude, 41% des participants interrogés ont profité des confinements pour essayer de nouvelles positions, 26% ont exploré les sextoys et 13% les jeux de rôle sexuels. Résultat : “Certains d’entre eux ont signalé une augmentation du désir sexuel, ainsi qu’une plus grande variété, fréquence et qualité des rapports sexuels”, indique l’étude. En clair, ne vous posez pas de question, amusez-vous et profitez de l’instant.
Jeune moine zen ordonné au Japon sous le nom de Tozan, Clément Sans nous raconte chaque mois son quotidien. Aujourd’hui, il nous parle de son mariage, qu’il perçoit « comme une porte d’accès vers la sainteté ».
Publié le 22 mai 2022 à 09h00 Mis à jour le 21 septembre 2022 à 10h53Temps de Lecture 3 min.
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"Des moines au temple Zenkoji de Nagano en 2016." Des moines au temple Zenkoji de Nagano en 2016. BEHROUZ MEHRI / AFP
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Le FrançaisClément Sans est récemment devenu moine zen, ordonné sous le nom de Tozan (« la montagne du pêcher »). Chaque mois, il nous envoie une lettre qui nous fait partager ses réflexions et son quotidien singulier et presque hors du temps. Après deux ans passés au temple Antai-ji, dans les montagnes de l’île Honshu, il continue désormais sa pratique à Kyoto, l’ancienne capitale impériale du Japon.
Lettre de mai 2022. Les montagnes de la grande île de Honshu sont désormais toutes drapées d’une large coiffe verte aux infinies nuances, les arbres semblent épris d’une nouvelle vigueur, les azalées côtoient les premiers hortensias. Tout l’Archipel respire un printemps sortant de la floraison des cerisiers. Dans nos montagnes où l’eau abonde, les grenouilles sont revenues accompagner par leurs chants nos méditations nocturnes, sorte de liturgie naturelle d’une saison déjà bien entamée.
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Les derniers légumes d’hiver ayant été consommés et les premières récoltes de l’année tardant à venir, le printemps est pour nous la saison des sansai, ces herbes comestibles qui couvrent les montagnes du Japon des campagnes. Warabi, tiges de fuki, feuilles de mitsuba… c’est tout un orchestre de plantes sauvages trouvées dans les forêts entourant le temple qui compose désormais le menu quotidien. Préparées le plus souvent en friture ou ajoutées à l’indispensable soupe miso, ces herbes composeront le pilier de notre alimentation durant plusieurs semaines.
Mais cette belle saison est avant tout celle où le riz, préalablement planté sous serre, est repiqué. Les rizières ont été préparées, fertilisées, recouvertes d’eau, drainées et aplanies. Puis, dans une journée de grand soleil, nous avons annulé nos séances de méditation pour nous consacrer uniquement au riz, mis en terre à la main. Une journée entière, de l’aube au coucher du soleil, fut nécessaire pour venir à bout des deux rizières, qui donneront dans le meilleur des cas environ 600 kilos de riz. Désormais, le soin presque quotidien du riz occupe une grande partie de notre temps et chacun veille sur les jeunes plants comme un parent inquiet veillerait sur un enfant fébrile.
Un mariage officiel
Ce mois-ci, je me suis cependant éclipsé du temple pour rejoindre cette ancienne capitale impériale que j’aime tant, Kyoto, ville où je me suis marié officiellement, en attendant la cérémonie religieuse, plus formelle. Dans le bouddhisme ancien, le célibat était imposé aux moines, qui étaient d’abord définis comme des renonçants, « sortis du foyer » (shukke, en japonais). Bien loin de son origine indienne, le bouddhisme japonais s’est lentement sécularisé et transformé pour se confondre avec la culture ordinaire, adoptant des codes antérieurs à son arrivée sur l’Archipel.
Avec le temps, ce n’est pas uniquement les membres de la famille, mais chaque personne rencontrée qui est considérée comme un enfant du Bouddha
Aujourd’hui, la plupart des courants présents au Japon refusent de se fonder sur une distinction conventionnelle et caduque entre le pratiquant laïque et le moine, rendant l’idée du mariage tout à fait tolérable. L’école bouddhiste la plus importante de l’Archipel, courant dit de la Terre pure, a fait de ce principe un élément central de sa doctrine, en partie basée sur le rêve du moine Shinran, qui, en 1203, a vu en apparition un avatar du Bouddha se confondant avec sa future épouse, faisant de son mariage le lieu même de son éveil spirituel à venir. La situation ayant été régularisée par le gouvernement Meiji (1868-1912), qui a autorisé officiellement les moines à se marier, une très grande majorité des moines japonais sont aujourd’hui engagés dans une vie familiale.
Car que veut dire « sortir du foyer » ? Quel est donc ce « chez soi » qu’il nous faut quitter, cette appartenance qu’il nous faut briser ? La pratique zen renvoie toujours le moine à la question plus fondamentale de l’ego et des attachements malsains qu’il pourrait entretenir, bien plus qu’à sa situation maritale, qui, en elle-même, n’indique rien. Le zen est d’abord une éthique quotidienne, un regard sincère et direct sur les motivations profondes qui habitent l’esprit.
Un déménagement à venir
Dans notre courant, le mariage est aujourd’hui largement considéré comme l’opportunité d’étendre le domaine du spirituel dans le monde ordinaire. Refusant de stationner dans un monde pur, fermé et préservé des bruits du monde, la compassion bouddhiste implique un contact direct avec les choses ordinaires.
A l’image de Shinran, qui associa la figure de compassion du Bouddha à son épouse, se marier implique de voir sa famille comme un support de la pratique et, plus largement, comme une porte d’accès vers la sainteté. Avec le temps, ce n’est pas uniquement les membres de la famille, mais chaque personne rencontrée qui est considérée comme un enfant du Bouddha, un reflet de l’Eveil.
S’il existe encore des débats sur la question, nombre de moines revendiquent aujourd’hui la nécessité du mariage pour mieux transmuter la vie quotidienne en un tissu religieux global, faisant de l’union la première étape d’une alchimie spirituelle. Pour moi et comme c’est souvent le cas, le choix du mariage implique un déménagement, clôturant une période de plusieurs années de pratique dans ce petit temple reculé. Dans les prochains mois, j’intégrerai un autre lieu de culte à Kyoto, me permettant de concilier la vie familiale et ma vie religieuse, comme les deux ailes d’une même voie.
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