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https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2001-5-page-1447.htm

 

 

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En effet, la place du biologique a changé avec la prise en compte accrue des rapports organisme-milieu, donc le rôle de l’environnement précoce et de la mère, et, surtout, avec la notion d’ « attachement » dans laquelle certains voient l’origine du lien affectif et des relations d’objet. Une telle perspective met en cause la conception freudienne de la libido, de l’étayage, c’est-à-dire de l’instauration de la sexualité orale sur la satisfaction des besoins alimentaires à partir de l’expérience du plaisir en plus donné par la mère. Le modèle du passage de la pulsion partielle, donc de l’objet partiel, au rapport à l’objet total comme partenaire et comme autre sujet peut aussi être mis en question. D’où la question suivante : Le lien biologique d’attachement, transformé par les réactions de l’entourage humain du bébé, peut-il être considéré comme origine du moi, du self, du narcissisme comme représentation de l’autoconservation, l’autoconservation incluant la figure d’attachement ? Peut-on opposer lien oral et lien de tendresse, pulsion orale et pulsion de tendresse ?