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..*.. leur quête est devenue réflexive plutôt qu’intentionnelle ..*..

 

suite de slides

        Transcription de la présentation:

Les Hommes et les Femmes viennent d’E d e n

 la Théologie du Corps

Introduction  de Jean Paul II ...Par Mary Healy,

Professeur associée Séminaire du Sacré Coeur Détroit, USA.

 La Théologie du Corps est une approche inédite et originale de l’enseignement de l’Eglise sur l’amour, la sexualité et le mariage. Elle nous offre une vision toute nouvelle de ce qu’être homme et femme signifie, et nous montre comment nous pouvons atteindre le bonheur auquel Dieu nous appelle.

 Il n’est pas exagéré de dire que sexualité et mariage passent par une crise comme on n’en a encore jamais connue dans l’histoire de l’humanité. Le Pape Jean Paul II a eu l’audace d’affirmer que la réponse se trouve au jardin d’Eden – que la joie de l’amour vrai et durable expérimenté par Adam et Eve avant la chute, peut se vivre ici et maintenant.

 Les Hommes et les Femmes viennent d’Eden !

Dieu nous appelle à constamment “revenir aux origines” pour redécouvrir son magnifique projet d’amour pour l’humanité. Le secret de l’homme et de la femme n’est pas à chercher sur d’autres planètes, mais dans le récit biblique du premier couple créé par Dieu au jardin d’Eden à l’aube de l’histoire de l’humanité. Les Hommes et les Femmes viennent d’Eden !

Chapitres

AU COMMENCEMENT

Jean Paul II situe tout son enseignement dans le cadre du déroulement du plan de Dieu, entre ces deux points de référence: au commencement et à la fin de l’histoire de l’humanité.

L’HUMANITÉ À L’ORIGINE

 L’HUMANITÉ À L’ORIGINE Nous revenons aux débuts de l’humanité, non seulement pour redécouvrir le sens du mariage, mais aussi pour comprendre ce que signifie être homme et femme. Si le mariage est une union d’amour indissoluble entre un homme et une femme, quel genre de personnes devons-nous être pour être capables d’une telle union ?

3L’HUMANITÉ APRÈS LA CHUTE

Dieu a créé l’homme et la femme avec la capacité d’être unis à Lui dans l’amour pour l’éternité. Mais ils ne pouvaient avoir cette pleine capacité sans libre arbitre. Il ne peut pas y avoir d’amour sans liberté.

Tentés par le serpent, Adam et Eve décident que plutôt que d’honorer Dieu, ils préfèrent être leurs propres dieux. Plutôt que de faire confiance à leur Créateur plein d’amour, ils préfèrent décider par eux-mêmes de ce qui est bien ou mal.

10 L’HUMANITÉ RESTAURÉE

Le Nouveau Testament proclame l’accomplissement des promesses de Dieu pour l’humanité. En Jésus, l’ancienne malédiction du péché est détruite ! La mort a été détruite, Satan est terrassé, et l’homme est réconcilié avec Dieu. C’est une ère nouvelle qui démarre, celle de l’humanité restaurée.

11 L’HUMANITÉ GLORIFIÉE

Le véritable but de notre vie sur terre est d’apprendre à aimer et à être aimé comme Dieu aime, et ainsi de nous préparer à partager Sa vie pour l’éternité. Les saints sont nos modèles dans ce processus de déification.

12 LE SACREMENT PRIMORDIAL

Chapitre six MARIAGE : LE SACREMENT PRIMORDIAL Le mariage est le symbole-clef le plus profond pour exprimer les relations entre Dieu et l’homme. C’est pourquoi, quand Jean Paul II parle du mariage, il dit que c’est le sacrement primordial, le premier dans l’ordre des sacrements. C’est la plus ancienne manifestation du plan de salut de Dieu dans le monde créé.

13 VIVRE LE MYSTÈRE

Concrètement, comment les époux peuvent-ils vivre et partager l’inépuisable mystère de l’amour divin ?

14 L’AMOUR EST FÉCOND

Pour JPII, le cœur de l’enseignement de la Théologie du Corps se trouve dans ce chapitre. Tout ce qui a été dit jusqu’à présent culmine dans le sens vital du lien inséparable qui existe entre l’union charnelle des époux et le don de la vie.

15 CONSTRUIRE UNE CULTURE DE VIE

 Nous vivons dans un monde où les forces en place se préparent pour un affrontement sans précédent – dans notre cas, la guerre des cultures. Nous sommes en présence de “l’anti-mariage,” sous la forme de la destruction du lien conjugal, et de tout ce qu’il représente : la famille, la dignité de l’homme et de la femme, le sens sacré de toute vie humaine.

16 Depuis longtemps la voix prophétique de Jean Paul II annonce que la menace qui pèse sur le mariage est un danger, non seulement pour les individus, mais pour la civilisation elle-même. L’avenir de l’humanité passe par la famille. C’est dans sa famille que la personne apprend à être humaine. L’humanité suivra l’exemple de la famille.

17 SAUVER LE MARIAGE ET LA FAMILLE, Agapè Catholic Ministries

L’avenir du monde dépend de chacun de nous ! Tous nos choix entre le bien et le mal, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître, ont un impact immense sur l’avenir du monde.

 

 

....... PHOTOs :  .... Sacrement Primordial : ... de Paule et de Robert

 

 

                                             

 

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« Au commencement est la relation » dit Bachelard ...

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....à l'ENtre-DEUX ( Ovule-UN spermatozoîde) ...plagie l'hcqs

 

 .....et ajoute l'hcqs  .., EN la joie de la vie ?.                       

 

Week 12: The baby has all of the parts necessary to experience pain, including nerves, spinal cord, and thalamus.  Vocal cords are complete.  The baby can suck its thumb. >>>>>>>>>>>>>>>>>>

 

.....et ajoute l'hcqs  .., EN la joie de la vie ?                      

 

 

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.....et ajoute l'hcqs  .., EN la joie de la vie ? .        

 

 

.....et ajoute l'hcqs  .., EN la joie de la vie ? .        

 

 De l'amour ils ont surtout reçu la révélation de l'absolu.

Nocolas Grimaldi *

 

   

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«La notoriété ne comble pas la solitude» .... Claire Chazal

27.04.2018

 La Révélation du mystère : Choisis en Dieu avant la fondation du monde 2018-01-26
  organique
  >>>>PHOTO >>>>>

 

 

 la version de cette page est celle mentionnée en premier ci-dessous :   

... .de l'ENtre-DEUX ( Ovule-UN spermatozoîde) 2018-01-25    

 

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De l'Ode à l’Hymne De Schiller à Beethoven

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.....Les affinités artistiq ues entre Schiller et Beethoven sont plus qu’électives. Leur monde est le même, ils dialoguent à distance de semblable à semblable : le poète a 26 ans (1785) quand il écrit l’Ode, le compositeur découvre vraisemblablement ce texte à l’âge de 22 ans (1792). Bonn, la ville natale de Beethoven, est à cette époque l’un des épicentres des Lumières en Europe ; les livres considérés comme “dangereux” par les régimes obscurantistes y circulent librement. C’est dans cette atmosphère culturelle que Beethoven avait pu s’initier à la lecture des œuvres de Voltaire et Rousseau aussi bien que de celles de Goethe, Schiller, Kant ou des auteurs grecs.

 

 

 

 

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HOMME et FEMME viennent d'EDEN

 

 

 

à

 

 

..... la joie incarnée .....

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 NOUS avons ENtre-NOUS-DEUX

 

 

.... votre avis m'intéresse  ........au même titre que ceux de .... 

 
 
.... Bernard Stiegler ... serions-nous en train de perdre la Raison ...Nous sommes à la fin du nihilisme ... On efface le passé et ses leçons alors comment se projeter dans l'avenir ? ... Les médias opèrent un véritable lavage de cerveau sur la mode du harcèlement, médias aux ordres de malsaines forces occultes. Les générations n'ont plus de liens, les Terriens s'éloignant de la sagesse des générations passées surtout dans la sphère occidentale.
.. d' Alain Delon ....Cinq mois après la mort de Mireille Darc, Alain Delon a accordé cette semaine une interview exclusive à Paris Match. Sans langue de bois, le monstre sacré du cinéma français évoque sans détours son dégoût pour l’époque actuelle. Non Stop People vous dit tout.
 
......de Nicolas Sarkozy .....parlant de Vérité .... 26/01/1992
 

...... Soljenitsine .....l'homme qui a su dire " NON" ..au promesses du monde occidental ...au mondialisme ...non aux mensonges ....

 

 

 

 

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Article basé sur les connaissances du Message du Graal

Pendant la grossesse, une affinité entre l'esprit et le corps en préparation est nécessaire. C'est elle qui détermine le moment où l'âme, qui est reliée à son futur corps par des fils, mais qui se tient encore à une certaine distance de lui, s'en rapprochera et y pénétrera La maturation de l'embryon L'embryologie nous apprend que l'embryon en cours de formation repasse rapidement par toutes les phases de développement parcourues au cours de millions d'années par les êtres vivants. L'embryon ressemble d'abord à un mollusque marin, à un poisson, il passe par le stade des êtres amphibies, puis par celui des êtres terrestres pour remonter toute la lignée des mammifères jusqu'aux grands singes. Il arrive un moment où le fœtus a presque acquis une forme humaine ; c'est alors qu'il donne la possibilité à un esprit de s'incarner en lui. Quand ce moment arrive-t-il ? Ce n'est pas lors des premiers quinze jours, car il n'y a pas encore véritablement un corps mais seulement un amas de cellules, d'un diamètre de 1 mm environ. À la fin du premier mois, l'embryon qui a la forme d'un grain de haricot de 5 mm de long, n'a toujours pas de bras, ni de jambes, il a seulement des sortes de minuscules bourgeons à l'endroit où les membres se développeront. Des ébauches d'organes se mettent en place, mais il ne s'agit encore que d'ébauches, non d'organes proprement dits. Bien qu'au cours du 2e mois, le développement du corps et de certains organes progresse suffisamment, les éléments du visage ne font qu'apparaître : deux petites saillies pour les yeux, deux fossettes pour les oreilles… À ce stade, le fœtus ne mesure que 3 à 4 cm et ne pèse que 2 à 3 grammes. Au cours des 3e et 4e mois, le fœtus s'humanise de plus en plus. Les deux yeux qui étaient très loin sur les côtés de la tête se rapprochent et se recouvrent de paupières, les lèvres se dessinent, les oreilles se forment. Les membres s'allongent, surtout les bras ; les mains sont complètement achevées et les organes génitaux se différencient. De plus, le squelette se met en place et le développement des organes se poursuit activement : le cœur bat, le sang est suffisamment proche de sa composition définitive, les sens perçoivent, la multiplication des cellules nerveuses est quasi terminée, ce qui veut dire que le cerveau est presque fonctionnel. À la fin du 4e mois, les organes sont à peu près identiques, dans leur structure et leur fonctionnement, à ceux du nouveau-né. Encore une à deux semaines de maturation et plus rien ne s'opposera à l'incarnation de l'esprit, puisque l'affinité entre lui et son futur organisme physique, qui a grandi et pris la forme humaine, sera devenue suffisamment grande.. Le moment de l'incarnation L'incarnation a lieu au milieu de la grossesse. La mère prend alors conscience de ce moment particulier à travers les premiers mouvements de l'enfant. L'esprit a pris possession du petit corps, qui commence à bouger bras et jambes. Ces premiers mouvements de l'enfant sont très différents des faibles et spasmodiques sursauts qui étaient ressentis par la mère lors des premiers mois. Après l'incarnation, beaucoup de mères ressentent clairement la proximité de l'âme de l'enfant et sa personnalité. Selon la nature de l'âme qui s'incarne, le ressenti de la mère peut être porteur de joie ou au contraire d'oppression. Ainsi, l'âme ne s'incarne pas au moment de la fécondation, ni à la naissance, mais au milieu de la grossesse. Le corps astral Les explications qui précèdent donnent l'impression que l'âme dans l'au-delà est en mesure de s'incarner, sans plus, dans le corps physique une fois que celui-ci est prêt à la recevoir. En réalité, il n'en est pas tout à fait ainsi. Ce que l'on appelle le corps astral est le lien nécessaire entre le corps embryonnaire et l'âme. Le corps astral n'est pas le reflet ou l'irradiation du corps physique, comme on le croit généralement, mais le modèle d'après lequel l'organisme physique est bâti. Il ne suit pas la construction du petit corps en formation, mais la précède et la dirige. C'est le moule en trois dimensions qui donne la forme au corps dans son ensemble, et aux organes en particulier. Dans ce moule qu'est le corps astral, les cellules embryonnaires qui se multiplient sont dirigées vers l'emplacement qu'elles occuperont dans l'organisme. Sous l'influence des irradiations particulières à chaque zone du corps astral prévue pour les organes, les cellules cessent d'être indifférenciées pour acquérir leur spécificité : cellules du foie, du cœur, des muscles, etc. La multiplication cellulaire est donc contrôlée et dirigée par le corps astral. C'est à travers le corps astral que la réaction des cellules devient compréhensible : comment les cellules qui disposent chacune exactement du même bagage génétique sont-elles capables d'agir si différemment ? Si les gènes ne dirigent pas l'édification de l'organisme, ils n'en contiennent pas moins des informations le concernant. La transmission des caractères physiques héréditaires par les gènes, comme la couleur des yeux, la taille du corps, etc. est une réalité. Mais ces informations sont complétées et individualisées par le corps astral qui les adapte aux caractéristiques de l'âme. Les gènes s'occupent ainsi du gros œuvre, ils transmettent les traits physiques généraux communs aux membres d'une même famille, alors que le corps astral personnalise ces informations, et les individualise pour les faire correspondre aux particularités précises de l'âme qui va s'incarner. Une fois que le corps physique est construit, le corps astral n'est pas rejeté sous prétexte qu'il est un moule désormais inutile, mais le corps astral reste le pont indispensable permettant à l'esprit d'animer et de diriger le corps. Le secret de l'irradiation du sang En dehors du corps astral, lors de chaque incarnation, l'irradiation du sang joue un grand rôle. Comme tout objet, le sang irradie, c'est-à-dire qu'il émet des radiations qui ressemblent aux irradiations qui émanent du corps astral. En se rejoignant, ces irradiations forment un lien (ou un pont) magnétique entre l'âme et le corps, grâce auquel l'âme peut s'ancrer solidement au corps et rester incarnée pendant toute la durée du séjour terrestre. L'irradiation du sang, différente d'un individu à l'autre, ne se développe qu'au cours de la grossesse, car le sang doit aussi se former. Le sang humain est caractérisé, entre autres, par la présence de globules rouges qui sont des cellules dépourvues de noyau. Or, pendant les trois premières semaines de son existence, l'embryon a un sang exempt de globules rouges. Lorsqu'il commence à en produire, ceux-ci, contrairement à la normale, possèdent un noyau. Ce n'est que plus tard que ces globules rouges sont fabriqués sans noyau. Il y en a d'ailleurs peu au début et leur nombre augmente au fur et à mesure que les différents organes responsables de leur production se mettent à fonctionner. Le sang de l'embryon ne devient ainsi que progressivement humain. Et plus il le devient, plus il attire l'âme qui doit s'incarner, jusqu'à ce que le sang ayant acquis la composition voulue, l'incarnation proprement dite se produise.

Mais, parallèlement à ce processus d'attraction, un autre a lieu grâce aux irradiations de l'esprit de la mère.

La particularité de la femme En dehors de ce processus d'attraction, la radiation particulière de la mère est indispensable pour que l'âme puisse s'incarner. Sans femme, aucun enfant n'aurait pu naître, parce que, par ses irradiations, seule la femme peut servir de pont d'un plan à l'autre et que c'est son corps – et non celui de l'homme – qui possède les organes nécessaires à la gestation. L'homme et la femme se différencient par leur nature et pas seulement par leur physique. En fait, le sexe reflète fondamentalement la façon d'agir. Le propre des esprits masculins est d'agir de manière active, énergique, entreprenante, voire aventureuse et téméraire. Quant aux esprits féminins, ils agissent de manière passive, douce, prudente, réceptive, conservatrice et protectrice. La femme est plus orientée vers l'intérieur, l'homme vers l'extérieur. Les irradiations qui émanent de l'esprit féminin sont plus fines et leur nature est dirigée vers la «réception». Ainsi, seules les irradiations d'un esprit féminin sont à même de former le pont jeté par-dessus l'abîme séparant le plan terrestre de celui de l'au-delà, afin que l'esprit du futur enfant puisse le franchir et s'incarner dans le fœtus. L'irradiation féminine est le préalable absolu à tout processus d'attraction précédant une incarnation. Pour cette raison, il ne serait pas possible de mener une grossesse jusqu'à son terme en dehors du ventre de la mère. Notons que des irradiations faibles ou manquantes, un problème qui se développe grandement de nos jours avec la tendance à la masculinisation, peuvent aussi être cause de stérilité.

L'avortement est-il justifié ? Le fait que l'âme du futur enfant ne s'incarne qu'au milieu de la grossesse, lorsque le fœtus a quatre mois et demi, justifie-t-il les avortements qui sont pratiqués avant ce moment, comme l'autorise la législation de nombreux pays ? À première vue, on pourrait le penser, mais en approfondissant un peu les choses on se rend compte que non. Dès la conception, différentes âmes s'approchent des parents. Celle dont les caractéristiques sont les plus proches des leurs va se lier à eux par des fils invisibles. Si l'existence de fils qui relient l'âme au corps physique n'est pas connue en ce qui concerne la naissance, elle l'est pour ce qui a trait à la mort. Ne dit-on pas, par exemple, d'une personne qui est en train de décéder que sa vie ne tient plus qu'à un fil ? Ce fil est décrit dans la Bible comme étant «le cordon d'argent». Il y est d'ailleurs présenté comme le fil dont la rupture amène la séparation de l'âme et du corps, autrement dit la mort. Un reflet de ces fils n'est-il pas le cordon ombilical qui relie la mère à l'enfant ? Plus le développement de l'embryon avance, plus les fils se resserrent et relient l'âme du futur enfant à sa future mère. Ils s'habituent l'un à l'autre. Ainsi naissent l'amour maternel et l'amour filial qui sont nécessaires pour la vie qu'ils vont partager pendant les longues années de l'enfance, jusqu'à ce que l'enfant devenu adulte quitte la famille. Le resserrement progressif des liens entre l'âme de l'enfant et son futur corps rapproche en outre de plus en plus l'âme de ses futures conditions de vie. L'âme doit en effet quitter le plan de l'au-delà où elle séjournait, afin de s'adapter peu à peu aux caractéristiques du plan terrestre. Les aspirations inconscientes de l'âme du futur enfant se tournent toujours davantage vers l'incarnation à venir. Avorter, ce n'est pas seulement détruire un organisme vivant et le corps astral qui lui est relié, mais c'est intervenir profondément dans le développement spirituel. L'esprit qui cherche à s'incarner est forcé de se détacher de l'enveloppe terrestre, il est brusquement repoussé vers l'au-delà et ses espoirs sont annihilés. Mise à part la violence physique qui est exercée sur le fœtus lors d'un avortement, il faut donc aussi prendre en compte les nombreux torts spirituels qui sont faits à l'âme qui voulait s'incarner. Il est beaucoup question des troubles fonctionnels et lésionnels qui résultent d'un avortement pour les femmes concernées et cela non sans raison, car bon nombre d'entre elles parlent également des troubles émotionnels et psychiques qu'elles ont ressentis, tels que culpabilité, douleur morale, remords intenses… «Peu après l'intervention», atteste l'une d'elles «et dans une première phase de soulagement, j'ai cru que tous mes problèmes étaient résolus. Quelle illusion ! Peu à peu, de façon douloureuse, j'ai réalisé la portée de cet acte : j'avais laissé tuer mon propre enfant ! Je me suis littéralement écroulée sous le poids de cette réalité… J'ai vécu dans le deuil de cet acte durant deux ans et demi. Je savais avoir commis une grande injustice sur la personne de mon enfant et pour moi-même. J'avais laissé supprimer la vie de mon enfant et me l'étais laissé voler alors que je l'aimais déjà. Je devenais la mère d'un enfant mort, c'était insupportable.» (Aide Suisse pour la mère et l'enfant, Bâle) Ces sentiments, qui se réveillent chez un grand nombre de femmes après leur avortement, ne sont pas le fruit de l'imagination. Ils résultent du vécu intérieur de la mère et correspondent aux processus invisibles qui ont effectivement lieu pendant la grossesse.

Christopher Vasey

 

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Nous sommes la GÉNÉRATION IDENTITAIRE

Nous sommes la génération de ceux qui meurent pour un regard de travers, une cigarette refusée ou un style qui dérange.
Nous sommes la génération de la fracture ethnique, de la faillite totale du vivre-ensemble, du métissage imposé.
Nous sommes la génération de la double-peine : condamnés à renflouer un système social trop généreux avec les autres pour continuer à l’être avec les nôtres.

Nous sommes la génération victime de celle de Mai 68. De celle qui prétendait vouloir nous émanciper du poids des traditions, du savoir, et de l’autorité à l’école mais qui s’est d’abord émancipée de ses propres responsabilités. Nous avons fermé vos livres d’histoire pour retrouver notre mémoire. Nous avons cessé de croire que Kader pouvait être notre frère, la planète notre village et l’humanité notre famille. Nous avons découvert que nous avions des racines, des ancêtres, et donc un avenir.

Notre seul héritage c’est notre terre, notre sang, notre identité. Nous sommes les héritiers de notre destin. Nous avons éteint la télévision pour descendre à nouveau dans la rue. Nous avons peint nos slogans sur les murs, scandé « la Jeunesse au pouvoir » dans nos mégaphones, brandi bien haut nos drapeaux frappés du lambda. Ce lambda qui ornait le bouclier des glorieux Spartiates est notre symbole. Vous ne comprenez pas ce qu’il représente ? Il signifie que nous ne reculerons pas, que nous ne renoncerons pas. Lassés de toutes vos lâchetés, nous ne refuserons aucune bataille, aucun défi.

Vous êtes les Trente Glorieuses, les retraites par répartition, SOS Racisme, la « diversité », le regroupement familial, la liberté sexuelle et les sacs de riz de Bernard Kouchner. Nous sommes 25% de chômage, la dette sociale, l’explosion de la société multiculturelle, le racisme anti-blanc, les familles éclatées, et un jeune soldat français qui meurt en Afghanistan. Vous ne nous aurez pas avec un regard condescendant, des emplois-jeunes et une tape sur l’épaule : pour nous, la vie est un combat. Nous n’avons pas besoin de votre politique de la jeunesse. La jeunesse est notre politique. Ne vous méprenez pas : ce texte n’est pas un simple manifeste, c’est une déclaration de guerre.

NOUS SOMMES DEMAIN, VOUS ÊTES HIER. NOUS SOMMES LA GÉNÉRATION IDENTITAIRE.

 

 

 

 

 

le mariage

 

 

 

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Sens et Symboles

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philosophie ..littérature et cinéma

 

 

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« Faire une exposition sur la nuit et l’art, explique Jean-Marie Gallois, c’est inévitablement parler de peinture car les expériences sont semblables : lorsque je regarde un ciel étoilé, mon œil doit s’habituer, s’accoutumer, et plus je le regarde, plus je vois de détails, pourtant toujours quelque chose m’échappe, ne se laisse pas expliquer clairement. C’est exactement ce qui se produit devant une peinture. Cette exposition invite à ralentir, à s’accoutumer, à comprendre comment un médium par essence bidimensionnel a mis au point des stratégies pour tenter de se saisir de cette substance immatérielle et enveloppante qu’est la nuit. La peinture de nuit, comme le ciel étoilé, ne se laisse pas capter d’un coup d’œil, et ne se laisse pas reproduire facilement : l’expérience de l’œuvre est irremplaçable. »>>>>>>>>>>>>

INSOLENTIAE
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jcdurbant ..Tintin au pays des merveilles ..

Attention: une...face... peut en cacher une autre !

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Inventing Abstraction 1910-1925
le blog de Patrice de Plunkett

 

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  • .... le Drône de l'Antipresse
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  •  ... Le Scrutateur.
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  • Le cerf (mâle) et la biche (femelle) ont donné naissance au faon ( 4ième)
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  •  .guerre de religions  ...Kurdes -Turques  .... arméniens
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  •  Sens et Symboles  ...Dr Olivier Soulier
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  •   KEPHAS ... la victoire sur notre monde c'est notre foi
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Eclaircie après la Pluie   

  • LA MENACE DU CIEL
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                                            >>>>>>>>    
« Croire en la possibilité de connaître une vérité universellement valable n’est pas du tout une source d’intolérance ; au contraire, c’est la condition nécessaire pour un dialogue sincère et authentique entre les personnes. C’est seulement à cette condition qu’il est possible de surmonter les divisions et de parcourir ensemble le chemin qui mène à la vérité tout entière, en suivant les sentiers que seul l’Esprit du Seigneur ressuscité connaît. » Jean-Paul II, Lettre Encyclique Fides et Ratio, 14 septembre 1998, nº 44. >>>>KEPHAS>>>
 
La naissance dans l’étable de Bethléem, la vie parmi les pêcheurs, des publicains et d’autres personnes du commun, la Passion avec touts ses épisodes réalistes et indignes ne convenaient ni au style de l’éloquence sublime ni à celui de la tragédie ou de la grande épopée; un tel arrière-plan, un tel environnement ne convenait guère, d’après les conceptions de l’esthétique augustéenne, qu’à l’un des genres littéraires les plus bas; mais le style bas de l’Ecriture sainte inclut le sublime. Erich Auerbach

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Battue par les grêlons de la spéculation, de la marchandisation et de la consommation, la France se meurt peu à peu. Nous n’irons pas cracher sur la Banque, sur Bruxelles ou sur Monsanto car la salive est chose trop précieuse pour être gaspillée sur ces institutions fétides et faute de ne pouvoir agir concrètement pour faire reculer ces temps obscurs, dessinons, écrivons, dans un but pédagogique, afin de réveiller les consciences et de rallumer la flamme de la France Éternelle. le fou du roy

 
 
 
 
Dans les informations concernant le monde contemporain, diffusées quotidiennement, manquent rarement la glorification des mécanismes qui reproduisent la vie sociale : les personnalités dites « dominantes », les comptes en banque les plus fournis, les exaltations libérales, etc. S’y organise la confusion entre l’économie, l’État et la réclame publicitaire. 
Mais on n’a que peu d’écho des cris des peuples et des individus qui ne peuvent guère s’identifier à ces « héros ». Parfois, la compassion officielle fait place à la haine et au ressentiment, mais rarement au cri qui traverse de part en part un monde structuré par un consensus autour du produit national brut. D’ailleurs, du cri, la plupart le craignent, et ne cessent de vouloir l’étouffer, en faisant croire que le cri n’est pas une parole. 
Or, le cri sauve, il n’est ni sauvage, ni démoniaque, ni mystérieux ! Nulle nécessité de le conduire vers des forces « originaires ». Telle est la signification d’une parole qui fait face à la vie sociale de façon brutale, sans doute, parce que cette vie est agressive. Celui qui crie dit quelque chose, car chaque cri lui fait éprouver ce qu’il y a d’indigne dans l’ordre d’un monde qui le contraint à crier pour survivre et chante en même temps : ce monde est le meilleur possible ! ». 
Le cri est par conséquent une parole qui permet à chacun, seul ou en groupe, de ressaisir sa capacité d’agir alors qu’on en est dépossédé. Il restaure la capacité de devenir sujet, en repolitisant le rapport social qui impose de se contenir. 
 
 
                            

 

 

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ARTICLES

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Le noyau théorique propre à l’Anthropologie philosophique (Scheler, Plessner, Gehlen)

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À côté de l’anthropologie philosophique comme discipline, il existe donc également une Anthropologie philosophique dotée d’un programme théorique propre et spécifique au sein de l’histoire des théories philosophiques du XXe siècle. On peut en restituer le noyau théorique présent dans chacun des textes de Scheler, Plessner et Gehlen qui en relèvent. La différence entre les auteurs peut être montrée comme étant une différenciation systématique du noyau théorique, lequel constitue un critère clair de démarcation de l’Anthropologie philosophique par rapport aux autres approches. Ainsi est-il toujours possible de faire droit à la spécificité et à la singularité des penseurs en question.

53Cet exposé n’a cependant pas considéré la mise en pratique de cette approche, démontré sa force descriptive et diagnostique, pas plus qu’il ne l’a soumise à la critique. Nous avons seulement montré que l’Anthropologie philosophique constitue un programme théorique, un paradigme parmi d’autres paradigmes du XXe siècle. Et c’est déjà un résultat considérable, car les penseurs liés par ce programme théorique – Scheler, Plessner et Gehlen – sont déjà par eux-mêmes des figures de l’histoire de la philosophie allemande du XXe siècle.

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  • Le noyau théorique de l’Anthropologie philosophique

Noyau théorique commun malgré la différence entre les auteurs

L’emploi par les trois auteurs de l’appellation « Anthropologie philosophique » est le premier indice théorique d’une similitude au-delà de leurs différences. Le terme « anthropologie » indique en premier lieu que leurs catégories visent à appréhender, observer, ordonner et décrire la sphère de l’homme, les rapports vivants, culturels, sociaux et à soi des hommes. Mais ces auteurs ont également en commun d’admettre dans leur approche le fait que l’anthropologie, depuis le XIXe siècle, est indiscutablement aussi une discipline biologique. Aussi le lien théorique interne avec la biologie devient-il chez ces trois auteurs un trait fondamental de l’Anthropologie philosophique. Chez chacun d’entre eux une bio-philosophie se dégage du programme théorique, à partir de laquelle l’Anthropologie philosophique déploie une théorie des rapports à soi, au monde et des rapports sociaux14. En l’occurrence, ces auteurs font tous de la comparaison plante/animal/homme, ou au moins animal/homme, un organon de leur approche. Mais l’Anthropologie philosophique a ceci de « philosophique » que, tout en étant ouverte aux sciences particulières, elle ne vise et n’admet pas le type d’explication qu’elles proposent, que ce soit celui des sciences de la nature, des sciences de la culture, ou des sciences sociales.

  • 15 Sur ce point cf. Marquard [1973] ; Fischer [2000b], p. 266-270.

11Nous tâcherons de répondre à la question relative à un possible noyau théorique propre partagé par les auteurs au-delà de leurs différences en nous limitant à un point précis. Dans cet exposé, nous ne questionnerons pas le lieu historico-philosophique de cette approche – le « pourquoi » de la position du problème à partir duquel les auteurs élaborent leur catégories15 –, mais nous nous demanderons si une convergence caractéristique apparaît dans le « comment » de l’élaboration des catégories.

12Un noyau commun pourrait résider dans la figure suivante : dans les textes qui nous intéressent, la certitude de soi de l’« esprit » constitue certes un point de départ indiscutable, pourtant le mouvement de la réflexion ne part pas des prestations de la subjectivité mais d’un « ailleurs », de manière « indirecte » : du fait du vivant. Pour le dire autrement : l’esprit est présupposé dans sa capacité d’auto-légitimation interne ou dans la constitution d’une certitude par le langage, mais celles-ci ne suffisent pas ; le regard doit être dirigé vers l’extérieur, vers le vivant. Le regard théorique se porte sur la vie et non sur la matière (ou la nature) en général ; s’il se dirige vers la matière, c’est seulement pour caractériser l’écart de l’organique vis-à-vis de la matière inorganique. Le regard (le mouvement théorique) n’est pas non plus « intuitivement » dirigé vers un « flux de la vie » (élan vital) entendu comme principe spéculatif de tout être, mais sur le vivant empiriquement concret. Cependant, ce vivant concret, dont on peut faire l’expérience, n’est justement pas atteint par considération de son caractère charnel [Leiblichkeit] propre (celui du sujet pensant et se sentant lui-même par l’intermédiaire de sa chair), mais par un regard distancié sur la « vie » comme objet (dont relève également la chair [Leib] propre dans la mesure où elle est corps [Körper]). Le point de départ n’est pas le caractère charnel, mais – ce qui est ici décisif – le regard distant, celui du biologiste, dirigé vers l’organisme, vers le corps vivant [lebendigen Körper] au sein de son milieu [Mediums] ou de son monde environnant [Umwelt]. Chez les auteurs en question, le mouvement de la pensée commence par un regard porté de l’extérieur sur le corps vivant dans son monde environnant, afin d’accéder à l’esprit, à travers une catégorisation des types du vivant (plantes, animaux) – cela sans postuler une téléologie de la vie vers l’esprit (comme dans l’idéalisme allemand) et sans que les phénomènes de l’esprit ne soient réduits à la continuité évolutionnaire de la vie (comme dans le paradigme de la biologie évolutionniste depuis Darwin).

13Nous avons là un premier accomplissement du mouvement de pensée typique dans les textes-clés des trois auteurs. À partir de là, d’autres voies, d’autres options, sont possibles mais ne seront pas considérées ici ; elles mènent à d’autres programmes théoriques. Je précise à présent les six traits que l’on doit tenir pour caractéristiques de la manière de constituer les catégories propre à l’Anthropologie philosophique. Tels sont, à mon sens, les six traits typiques de la manière d’élaborer les catégories propre à l’Anthropologie philosophique :

141. Les catégories de l’Anthropologie philosophique sont constituées de telle façon qu’elles tiennent pour possible un regard décalé, de côté, sur la relation sujet-objet. Le point de vue qui rend possible de l’intérieur – intentionnellement – la relation sujet-objet, est déporté afin de permettre un nouveau point de vue, extérieur, un regard latéral, sur la relation épistémique. Autrement dit, cette manière de former des catégories postule par principe la possibilité d’observer latéralement, de l’extérieur, la relation sujet-objet interne à l’esprit. Ceci est décisif pour ce qui suit, car considérée de côté la relation sujet-objet apparaît également comme une relation ontologique, la relation épistémique comme une relation dans l’être, une relation immergée ou émergeant de l’être.

152. Ainsi établie, la réflexion se poursuit au sein de la relation sujet-objet, mais pas du côté du pôle-sujet, celui de l’observateur. Elle ne débute donc pas pour ainsi dire dans la sphère subjective de l’observateur et de la pensée, mais se concentre sur un « quelque chose » qui fait face, sur l’objet. Ce « quelque chose » qui fait face – une chose, un être vivant dans son monde environnant – s’offre ainsi au regard de quelqu’un que chacun pourrait être. Mis à distance, l’objet s’ouvre pour ainsi dire à un espace commun de perception, au regard public du sens commun (qui n’est pas à confondre avec le langage commun, avec une médiation langagière précédant la perception ; le langage est au contraire ici mis à l’épreuve de ce que chacun peut voir).

163. Le mouvement de pensée typique de l’Anthropologie philosophique suit ainsi toujours une réflexion s’appuyant et s’approfondissant du côté du pôle-objet. Le point décisif est que cette réflexion s’appuyant sur le pôle-objet choisit sciemment de ne pas partir de l’homme – même pas du corps de l’homme – mais de remonter vers celui-ci en partant d’en bas, au moins du niveau des corps vivants sub-humains (les animaux) observables dans leur relation au monde environnant. La manière propre à l’Anthropologie philosophique de constituer ses catégories implique ainsi toujours un certain échelonnement ou une stratification du bas vers le haut. Elle ne part pas de la hauteur de l’homme mais de plus bas, sans toutefois s’enfoncer jusque dans la matière puisqu’elle reste dans le domaine intermédiaire du vivant – entre la matière inorganique et l’homme. Ce n’est pas la comparaison avec la matière inorganique – comparaison minéral/humain – qui est constitutive de cette approche, mais le regard comparatif au sein du vivant – plante/animal/homme ou, au minimum, animal/homme.

  • 16 Concernant le théorème du « cercle fonctionnel », du « cercle d’action » et du « cercle de la forme (...)

174. Ce que cette approche par le bas permet de saisir, au niveau du vivant, qu’il s’agisse d’une plante ou d’un animal, est le « cercle fonctionnel » ou « cercle vital » par lequel un organisme est en corrélation à son monde environnant16. Entre les rapports matériels de causalité et l’intentionnalité de l’esprit, le regard théorique observe un rapport de correspondance entre l’organisme et le monde environnant. Un point de vue se différencie ici à même le pôle-objet, dans la différenciation constitutive entre organisme et monde environnant, lequel point de vue permet de considérer la relation de côté. Le regard de côté oriente désormais la constitution des catégories en arpentant pour ainsi dire dans les deux sens le cercle fonctionnel (des plantes avec leur environnement et des animaux avec leur monde environnant). Dans les corrélations entre la forme de vie et la sphère de vie apparaît en effet déjà, chez les plantes et les animaux, un contact élémentaire, une sorte de couplage entre moments subjectifs et objectifs, une intentionnalité des corps vivants dirigée vers leur monde environnant.

185. Le mouvement caractéristique de l’Anthropologie philosophique consiste à remonter, au moyen de cet échelonnement du bas vers le haut et de la comparaison par contraste des niveaux d’organisation de l’organique, jusqu’au point où elle constate, au stade de l’être humain, de sa forme de vie et de sa sphère vitale, une rupture dans le « cercle vital » du vivant. En ce qui concerne les instincts, les pulsions, la sensation et les mouvements (bref, tout ce que l’organique implique), cette rupture ne signifie pas une cessation, mais une percée. Au niveau du corps humain vivant et de ses sphères vitales s’ouvre une béance en laquelle ce que l’on qualifie d’esprit (à partir de lui-même, dans son auto-manifestation) trouve son lieu en la comblant. L’esprit est nécessaire pour répondre à la détresse causée par cette rupture mais il reste en cela nécessairement dépendant des configurations de l’organique. Des expressions comme « spiritualisation du sensible », « sensibilisation du spirituel » (Plessner) ou « spiritualisation de la vie », « devenir vivant de l’esprit » (Scheler) signalent ce double mouvement de rotation que l’anthropologie philosophique propose ou poursuit au moyen de ses catégories. Ce mouvement de rotation dirigé par la progression comparative-contrastante du bas vers le haut, qui dégage ou introduit l’esprit (en ce qu’il sait de lui-même) dans le vivant, est d’emblée un double mouvement de rotation : l’élaboration des catégories, dans le mouvement même par où elle fait émerger l’esprit de l’organique l’immerge dans le vivant. La sphère de l’homme se reconnaît à ce qu’en elle le cycle vital est à certains égards rompu et à nouveau médiatisé, de manière indirecte – quoique demeurant toujours porté par la vie. Ainsi peut-on affirmer que les concepts décisifs de l’Anthropologie philosophique sont tous des concepts rompant le cercle vital pour le médiatiser à nouveau.

196. Ainsi, le mouvement de la pensée que l’on peut tenir pour caractéristique de l'Anthropologie philosophique a transféré la réalité donnée du pôle-objet (le regard distancié sur le corps vivant qui entretient lui-même une relation du type de celle d’un monde environnant à soi) à celle, présupposée au départ, de la sphère intérieure (la relation sujet-objet, telle que le sujet percevant et pensant en fait l’expérience). L’homme se trouve dans un corps (objectif), dans une chose qui vit en tant que chair, et se situe, d’un point de vue intérieur, en tant que sujet vivant dans le monde et face au monde (la relation sujet-objet) sans coïncider avec cette perspective intérieure. Il existe en effet sous ce double aspect : de l’intérieur comme sujet vivant centré, se sentant lui-même et le monde, et toujours en même temps de côté et de l’extérieur, comme corps parmi les corps matériels, marginalisé, décentré, objectivé – telle une « tête de bétail » (Plessner), une chose parmi les choses. Dans ce double aspect, cette non-congruence des perspectives intérieure et extérieure, les penseurs en question ont reconnu le potentiel heuristique inédit de leur approche. La prise en compte systématique de la sphère vitale permet de faire droit à tous les éléments ouvrants au monde et instituant le monde humain : non seulement les capacités, en apparence sans lien avec le corps, de la raison et du langage, monopoles de l’humain, mais aussi les passions, les sentiments, les sens de la vue, de l’ouïe, du toucher, les postures, l’outil et la production d’image, la musique et la danse, le rire et le pleur, l’extase orgiaque et les rites d’inhumation, tous les types de mouvement et d’expression.

20On ne peut parler d’approche théorique que si deux ou plusieurs auteurs et leurs textes sont susceptibles d’en relever, et non pour désigner la manière de penser d’un seul auteur. Notre thèse est précisément que les trois auteurs en question partageaient ce mouvement de pensée et ce mode d’élaboration des catégories que nous avons reconstruits – quelles que soient par ailleurs les différences revendiquées ou factuelles dans la formation de leurs idées. Il s’agit à présent de le montrer en ce qui concerne leurs concepts-clés, ce qui nous amène en même temps à une première exposition des argumentations propres à Scheler, Plessner ou Gehlen.

  • 17 Scheler (1951 [1928]).

21Les concepts-clés de Scheler dans La situation de l’homme dans le monde sont : « l’être qui peut dire non », « l’ouverture au monde » et la possibilité qu’il y ait un « être-objet » pour cet être vivant. Scheler se donne l’objectivité, la conscience de soi, la liberté, comme traits structurels et auto-manifestation de l’esprit. Dans son texte de 1928, avant l’atteinte de la sphère de l’humain, le parcours dans le cosmos commence toutefois par le bas, par le vivant caractérisé par sa « poussée » et qui, en cela, se tient déjà dans une relation de contact à un autre, relation qui ne se réduit pas à la causalité17. Par la « poussée affective », le vivant – en l’occurrence la plante – entre en contact avec un autre que lui. Dans la progression comparative du vivant « biopsychique » et de ses différents modes vitaux (l'instinct, la mémoire associative, l'intelligence pratique), Scheler constate qu’en l'animal la poussée pulsionnelle suscite une expérience de résistance du monde environnant. Il y a rupture du cercle vital lorsque cette expérience de la résistance mène à la négation. Ce phénomène du vivant par lequel l’expérience de la résistance devient celle d’une négation est le phénomène propre de l’être humain. L’esprit, en tant que principe de négation, de réplique, de dépassement de sa position, est l’état de tension correspondant à la rupture du cercle vital. C’est ainsi que l’« esprit », selon Scheler, accède à son prédicat : la choséité, c’est-à-dire la capacité à se laisser déterminer par l’être-ainsi des choses.

22Or l'esprit n’accède justement pas à cette réalité de l’« être-objet » seulement par lui-même, à partir de lui-même, par sa propre puissance, mais « indirectement », sur le mode d’une rupture du « cercle fonctionnel » du vivant. Car si l'objectivation des relations au monde environnant résulte de l'acte de négation issu de l'expérience vivante de résistance, en tant qu’expérience de l’objet, elle advient seulement par l’expérience d’une poussée vitale et des résistances qu’elle suscite dans le monde matériel (laquelle est caractéristique du vivant et permet seule de faire apparaître l’« être-ainsi » de la chose). Le mouvement de rotation typique de l’Anthropologie philosophique rend compte de la « capacité d’objectivation » – le fameux prédicat de l’esprit – dans son rapport avec la résistance pulsionnelle vitale originaire. Par la négation – en tant que mise entre parenthèse de la pulsion de résistance – ce qui résiste s’offre en tant que « chose » à l’être humain. Cet être peut laisser se manifester les phénomènes dans leur « essence », en tant que choses dotées d’une signification propre, plutôt que de seulement percevoir en eux, en fonction de sa situation et de son comportement, les colorations d’un entrelacs de forces et de contre-forces. La construction schélerienne a ainsi permis un réagencement et une justification anthropologique originales de la posture épistémique de la phénoménologie – l’intuition des essences à partir de l’intentionnalité entre sujet et objet. L’élaboration spécifiquement anthropologique de ses catégories démontre précisément que l’approche de Scheler n’est pas dualiste. L’« ouverture au monde » de l’être humain – en tant que transformation de la « dépendance au monde environnant » de l’animal – n’est ni un prédicat de l’esprit ni un prédicat du vivant, mais résulte de l’intrication effective de la « poussée » (la résistance) et de l’« esprit » (la négation) en l’être humain.

23Ce mouvement typiquement anthropologique de rotation, par lequel les prédicats attachés à l’esprit d’un point de vue intérieur sont retrouvés en partant du bas et en même temps modifiés dans leurs rapports vitaux – sans que ne soit suivie une téléologie – est aussi contenu dans la formule catégorique de Scheler selon laquelle l’homme serait « l’être qui peut dire non ». Le non est le pur principe de l’esprit, l’être-contre. Mais que le « Non » soit « dit » – au sens de l’affirmation, de l’autorité d’une position résolue, de l’imposition –, cet acte de langage, seul le peut un esprit qui emprunte au vivant la puissance de se poser contre ; et cet emprunt, ce prélèvement d’énergie n’est possible que parce que le cercle énergétique vital de la poussée et de la résistance pulsionnelle est en même temps rompu par le pur principe de l’esprit. Dans l’échelle de l’organique, Scheler repère un « retournement » au stade de l’homme.

  • 18 Scheler (1987), p. 129.

« L’homme en tant qu’idée est le point, la phase, le lieu au sein du cosmos, en lequel la “vie” organique (indifféremment psychique ou physique) se déployant à travers toutes les familles, les genres, les espèces, perd sa maîtrise inconditionnelle et sert un principe – l’esprit – pour lequel l’organique a ouvert une brèche rendant possible son activité et sa position de buts et de valeurs18. »

  • 19 Plessner (1975).

24La manière d’élaborer les catégories que l’on peut considérer typiquement anthropologico-philosophique se manifeste également dans le texte de Plessner Die Stufen des Organischen und der Mensch (Les degrés de l’organique et l’homme). Les concepts-clés de Plessner sont la « positionalité excentrique » [exzentrische Positionalität], l’« artificialité naturelle » [natürliche Künstlichkeit], l’« immédiateté médiatisée » [vermittelte Unmittelbarkeit], le « lieu utopique » [utopischer Standort]. La « positionalité excentrique » en laquelle Plessner voit la singularité de l’homme est la catégorie la plus artificielle du programme théorique, bien qu’elle fasse ressortir de manière particulièrement claire ce qu’a de caractéristique ce mouvement de pensée. Elle suit au reste le mode d’élaboration des catégories de Scheler. Pour accéder conceptuellement à la sphère de l’homme, Plessner s’appuie expressément sur la relation sujet-objet, sur l’expérience de la chose faisant face au sujet19. Il entend distinguer, du côté du pôle-objet, la « chose vivante » de la chose non-vivante. La thèse est que la chose vivante se distingue de toutes les autres choses en cela qu’elle n’a pas seulement une limite à partir de laquelle elle commence ou à laquelle elle s’arrête, mais qu’elle possède cette limite comme « frontière ». La chose vivante est caractérisée par les « rapports à sa frontière » qui déterminent sa relation à un monde environnant ; elle est une « chose réalisant sa frontière ». Plessner qualifie cette « chose réalisant sa frontière » de « positionnelle », c’est-à-dire une chose dotée d’une « positionalité », capable d’une affirmation et d’une expression d’elle-même. L’approche théorique porte à présent, pour ainsi dire de côté, sur les étapes de l’organique en tant qu’étapes de la corrélation – constituée par les cercles fonctionnels entre organismes et mondes environnants – entre les formes positionnelles de la vie et leurs sphères vitales. Contrairement aux plantes qui se caractérisent par leur positionalité ouverte, l’animal est une « positionalité fermée ». L’animal le plus développé se caractérise en tant que « positionalité centrée », percevant et se mouvant dans les cercles fonctionnels au moyen de processus neuronaux rétroactifs, intégré à un monde environnant différencié. Cet animal, cette forme de vie vit « à la fois en son centre et en dehors de celui-ci » au sein de son champ positionnel.

25Ainsi préparé, le regard théorique repère, au niveau de l’organisme humain, une rupture du cycle fonctionnel, du cycle de la vie à la fois sensoriel, moteur et pulsionnel. Plessner nomme « positionalité excentrique » cette rupture du cycle fonctionnel au stade du vivant humain. Le centre est extériorisé sans que la positionalité – la situation de stabilité vitale – ne soit abandonnée. La positionalité excentrique représente une percée vers l’extérieur de la positionalité, une positionalité non « auto-centrée », sans mouvement de retour sur soi du vivant ou de l’élan vital. Cette percée vers l’extérieur du vivant n’est pas non plus une percée de l’esprit, lequel pourrait désormais opérer essentiellement par ou pour lui-même. La positionalité excentrique vise à caractériser la situation vitale du vivant au sein de laquelle s’ouvre un pur écart, par un point excentrique qui ne peut exister sans l’énergie d’un corps positionné de façon centrique, mais qui reste pourtant soustrait aux capacités de ce dernier. Dans son développement systématique du concept de « positionalité », Plessner dégage les catégories philosophico-anthropologiques de l’« artificialité naturelle », de la « médiation médiatisée » et du « lieu utopique » : les êtres vivants caractérisés comme humains sont les êtres vivants positionnés en vue de leur fixation et de leur affirmation, des stabilisations dans l’histoire naturelle visant une fixation et une affirmation. Ils sont par « nature » « artificiels » ou construits – tout en demeurant au sein de la nature. Ce à quoi ils parviennent et ce qu’ils réalisent, ils n’y parviennent que de façon « médiatisée », par les médiations qui rendent possible et déplacent et reconfigurent à la fois leur réalisation. Par la « positionalité excentrique », ils vivent en un « lieu utopique », ils peuvent, au moyen de l’organe virtuel de leur « imagination vitale » (Palagyi), de leur capacité de représentation, arpenter tout lieu (u-topiquement), mais, prisonniers de leur lieu, demeurent dans le matériau concret de leurs perceptions. Tout ce que l’esprit reconnaît en lui-même de possibilités – la technique, la moralité et le droit, le langage, l’histoire, l’art, la religion – est ainsi restitué par l’élaboration philosophico-anthropologique de ces catégories et déterminé de telle manière par celle-ci que le moment vital en est conservé et rendu visible.

26Arnold Gehlen détermine L’homme. Sa nature et sa position dans le monde au moyen des concepts d’« action » [Handlung], de « précarité » [Entsicherung], de « décharge » [Entlastung] et d’« institution » [Institution]. La manière dont Gehlen articule conceptuellement la notion traditionnelle d’« action » avec la « précarité » et la « décharge », pour en faire la spécificité de l’être vivant humain, illustre particulièrement bien le mode de pensée philosophico-anthropologique. Les possibilités que l’esprit humain reconnaît en lui-même et peut manifester à partir de lui-même – la connaissance, le langage – sont présupposées par Gehlen. Son regard théorique, ascendant et latéral, se concentre sur la corrélation entre organisme et monde environnant, principalement à partir de la comparaison animal/homme. L’être vivant animal, équipé morphologiquement et dynamiquement pour satisfaire les exigences du monde environnant, accomplit son existence au sein d’un champ vital au moyen d’un couplage de perceptions et de modèles moteurs assuré par l’instinct. La dynamique pulsionnelle circule rythmiquement à l’intérieur du cercle fonctionnel où s’articulent l’organisme et le monde environnant. Le phénomène de l’être humain constitue une rupture de ce cercle vital, non seulement parce qu’il est morphologiquement non spécialisé – l’homme est considéré comme un « être déficient » [Mängelwesen] –, mais surtout en raison du « hiatus » entre la pulsion et sa satisfaction. Chez l’être vivant humain, le rapport dynamique naturellement harmonieux entre l’intérieur et l’extérieur, la perception et le comportement, est « précarisé » par la « différenciation des instincts ». Son comportement est livré à la complexité incontrôlable des stimuli du monde extérieur et de la vie pulsionnelle du monde intérieur.

27Dans cette béance du vivant, l’esprit agit comme une « action » ordonnatrice, mais cette action ne peut « décharger » de la pression de la situation que grâce à cette béance elle-même, dans la mesure où elle met à sa disposition le matériau vital libéré par cette « précarité » (les pulsions mobiles, la plasticité perceptive, la liberté de mouvement) et, contre la pression exercée par les mondes extérieur et intérieur ainsi émergeant, referme le cercle vital au moyen de la constitution d’un monde artificiel propre, la culture. Sur la base d’une vie perceptive et motrice réassurée au moyen du « cercle de l’action », le langage, en tant que fonction supérieure, peut refermer le cercle fonctionnel auto-ordonné, en déchargeant de la pression de l’ici et du maintenant et en rendant possible de façon ordonnée la référence au monde ainsi ouvert. Le concept d’« institution » qui sert avant tout à caractériser la spécificité des rapports sociaux des êtres humains entre eux, relève chez Gehlen d’une semblable élaboration non naturaliste. Si les perceptions et les modes comportementaux des animaux engagés dans des interactions sont harmonisées instinctivement, un substitut doit être maintenant trouvé à cette articulation instinctive entre cercles fonctionnels, un équivalent de la coordination réciproque au sein du vivant. C’est à cette fin que Gehlen propose la catégorie d’« institution », comme ritualisation réciproque des modes comportementaux, laquelle rend possible, dans un second temps, par sa fonction de stabilisation vitale, la détermination de buts propres à la conduite humaine de la vie.

28Nous l’avons démontré : les trois auteurs se rejoignent bien dans le mode d’élaboration de leurs catégories. En prenant à chaque fois l’esprit humain pour point de départ, mais avec un regard porté sur le corps vivant, la progression comparative au travers des types du vivant – par comparaison contrastante à partir au moins de l’animal – révèle la rupture du vivant au stade de l’organisation du corps humain, en laquelle les phénomènes de l’esprit se cristallisent en médiations nouvelles du cycle vital. Le mode d’élaboration des catégories que l’on peut considérer comme spécifiquement philosophico-anthropologique n’indique pas seulement le point de rupture où l’esprit apparaît dans le corps vivant et s’extrait de celui-ci, mais fait de ce point de rupture une sorte de ligne, qu’il tire pour ainsi dire au travers de tous les phénomènes sociaux et culturels, pour les considérer, sans exception, à partir de ce point de rupture. Le rapport à soi, le rapport au monde et le rapport social, autrement dire, les mondes intérieur, extérieur et commun trouvent leur source dans le Bios (le monde du vivant), constituent un déplacement (ex-centrique) du Bios qui néanmoins demeure en son sein et continue à vivre en lui. C’est pourquoi la tension du vivant est palpable dans toutes les catégories de l’Anthropologie philosophique et suit comme son ombre le moment vital, le moment du corps vivant, jusque dans ses ramifications conceptuelles relevant de la psychologie, des sciences sociales et de la culture.

>>>>>>>>>>suite>>>>>>>>>>>>>>>>

 

 

 

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L'en-je lacanien

L’amour entre l’hystérie et le féminin

 
 

Freud distingue les positions de l’homme et de la femme en fonction du phallus par la logique de l’avoir. L’homme est celui qui a le phallus, et la femme celle qui ne l’a pas. Lacan développe cette formule : l’homme est celui qui a le phallus, la femme celle qui est le phallus. Les deux formules se rapprochent, car, pour être le phallus, il faut ne pas l’avoir, c’est de ne pas l’avoir qu’elle l’est. L’humain n’est pas un être de la nature, c’est un être baigné dans le langage, sculpté par le signifiant, qui construit sa sculpture à partir d’un manque radical d’être.

2

Le phallus, signifiant qui troue, entame totalisatrice et enivrante pour le sujet, marque le manque. Vagabond, il se trouve toujours ailleurs, il est justement là où on ne le trouve pas. Il nous reste le semblant. On se constitue toujours par un sembler avoir ou un sembler être le phallus.

3

Depuis Freud, manque le représentant psychique pour la femme, et c’est par rapport à ce manque d’un signifiant qui dise l’être de la femme que se définissent les deux positions, hystérique et féminine.

4

Dans le rapport sexuel, la femme, étant donnée qu’elle n’a pas le support imaginaire du phallus, le pénis, va se présenter comme étant le phallus. Néanmoins, aussi bien dans la position hystérique que dans la position féminine, la femme n’a pas le phallus et, par conséquent, la revendication autour du manque se produit. Ce fait est ce qui implique un rapprochement entre l’hystérie et la féminité.

5

Chez l’homme, le manque à être est plus facilement recouvert par le support imaginaire du phallus. Les hommes croient, beaucoup plus que les femmes, à l’avoir phallique, la jouissance phallique les identifiant en tant qu’hommes. Ils se reconnaissent comme tels proportionnellement à la jouissance phallique qu’ils accumulent. Cela commence très tôt lorsque, garçons encore, ils mesurent déjà le membre viril dans leurs jeux, ils en jaugent le « pouvoir de feu », comme ils disent, à partir d’un avoir concernant les attributs phalliques. Attributs déterminés par le discours qui impose la mesure, c’est-à-dire le phallus comme mesure, et qui va déterminer ce que veut dire être homme pour chacun.

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Chez la femme, le manque à être n’est pas recouvert, car, malgré le fait qu’elle soit aussi référée au phallus, à la norme phallique, elle n’y est pas toute, elle est « pas-toute » dans la norme phallique. Il y a une part en elle qui échappe au signifiant, qui échappe au discours et donc s’articule dans le réel. C’est le côté pas-toute qui fait énigme, qui fait en sorte que la position féminine soit un continent noir, aussi bien pour l’homme que pour la femme elle-même.

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La position féminine se caractérise du fait d’être celle qui s’accouple au désir masculin, indépendamment du destin anatomique ; il s’agit donc d’une position ouverte à qui que ce soit. « À tout être parlant, […] il est permis, quel qu’il soit, qu’il soit ou non pourvu des attributs de la masculinité […] de s’inscrire dans cette partie. » Les hommes s’alignent dans la position masculine par choix, mais les femmes sont libres de s’y mettre, si cela leur plaît. Enfin, d’un côté « il y a des femmes phalliques » et d’un autre « la fonction phallique n’empêche pas les hommes d’être homosexuels ». La femme, on le répète, se place dans le rapport sexué comme étant le phallus, mais de façons diverses, ce qui veut dire qu’elle s’y place à partir de la position féminine ou de la position caractérisant la structure hystérique. L’hystérique est celle qui ne jure que par lui, au sens religieux. Elle consacre sa vie à être le phallus, son exigence d’être vient renier le côté pas-toute et elle se propose d’être le phallus lui-même incarné dans le corps. C’est ce qui souvent est révélé par la crise hystérique.

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Dans la position féminine, une femme est le phallus pour l’Autre, néanmoins, dans la mesure où elle entre dans le rapport sexuel, elle consent à être l’objet qui se prête à être le supplément du désir sexuel masculin. Dans ces circonstances, elle est donc le phallus pour l’homme.

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Dans le rapport sexuel, l’homme en tant que sujet divisé est celui qui désire, la femme étant l’objet qui vient comme supplément au désir de l’homme. Car il n’y a pas de rapport sexuel sans l’organe viril erectus, c’est-à-dire désirant. « L’acte d’amour, c’est la perversion polymorphe du mâle. » Mais si une femme consent au rapport sexuel, où serait le désir féminin au-delà de ce consentement ? Comment faire pour avoir « accès à ce qui mène de la sexualité féminine au désir même » ? Le désir d’une femme serait-il forcément tourné vers l’accouplement ? Freud nous répond que non. Pour Freud, une femme face au Penisneid, l’envie du pénis ou le complexe de castration, peut renoncer complètement à la sexualité. La femme a donc le choix de ne pas entrer dans le rapport sexuel. Mais une vraie femme, pour Freud, est celle qui entre dans le rapport sexuel en tant que femme d’un homme, c’est-à-dire celle qui se tourne vers l’homme pour en attendre un enfant comme substitut du pénis. Selon Lacan, il n’est pas obligatoire pour les femmes de s’éprouver dans la castration, c’est-à-dire qu’il n’est pas obligatoire que les femmes entrent dans le rapport sexuel. Les féministes, en particulier les Nord-Américaines, en savent quelque chose.

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Nous savons que les formes de refus de l’acte sexuel offrent à la clinique toute une richesse de symptômes. L’accouplement est un acte qui fait tomber les masques et la castration apparaît de façon pure et dure lorsque l’organe sexuel féminin est dénudé, se réaffirmant dans la pénétration. La position d’objet pour l’Autre, celui qui a, provoque l’horreur chez les hystériques. Souvent, cette horreur advient dans les disputes avec le partenaire après l’acte sexuel, ou également dans les pleurs qui accompagnent la jouissance qu’une femme peut obtenir d’un homme. Le mode hystérique d’entrer dans le rapport sexuel renvoie au désir qui est désir de ne pas satisfaire la jouissance sexuelle, alors que le mode féminin renvoie à la jouissance sexuelle. L’hystérique ne s’intéresse pas à la jouissance, bien au contraire, elle se dérobe en tant qu’objet de jouissance, introduisant dans le rapport sexuel un moins de jouissance. Il s’agit pour elle de faire désirer. De nos jours, les hystériques ne se dérobent plus à « coucher », au contraire, quelques-unes vont jusqu’à exacerber l’acte de l’accouplement. Mais dans leurs discours, au-delà de leurs actes, nous observons que la jouissance sexuelle n’est pas leur objectif principal, pouvant ou pas se produire. Elles veulent s’éprouver en tant que cause de désir pour l’autre et c’est de cette position qu’elles interrogent ce que signifie être une femme pour un homme. Voilà le mode hystérique de se conduire dans la relation avec l’homme.

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Qu’en serait-il du mode féminin ? « La sexualité féminine apparaît comme l’effort d’une jouissance enveloppée dans sa propre contiguïté pour se réaliser à l’envi du désir que la castration libère chez le mâle en lui donnant son signifiant dans le phallus. » Alors, comme on l’a dit, si l’homme entre dans le rapport sexuel en tant que désirant, car il lui manque quelque chose, puisqu’il est symboliquement châtré et par là même il désire, la femme y veut jouir autant que l’homme désire. Elle se réalise par la voie de la rivalité avec le désir que le manque cause chez l’homme, c’est-à-dire que c’est par l’engendrement dans le manque de l’homme que la femme y peut jouir. Il s’agit là de sa jouissance à elle et non pas d’un vouloir le faire désirer ou jouir.

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L’hystérique se consacre à insatisfaire la jouissance, dans une tentative d’obtenir quelque chose en plus qui, lui, touche l’être. Elle veut être l’objet précieux, agalmatique, objet unique de désir et de jouissance pour l’Autre. Pour l’hystérique, l’objet est consistant et, faisant travailler le maître, elle se consacre à chercher un savoir sur l’objet. C’est avec cette finalité qu’elle se dirige vers un homme. Tâche impossible, car l’objet est inconsistant et nous ne pouvons que le circonscrire, étant donné qu’il est un reste impossible à dire. Mais l’hystérique ne se fatigue pas en sa quête d’un savoir sur l’objet, ce qui promeut son éternelle demande vers l’homme : que suis-je pour toi ? Pourquoi m’aime-t-il ? Quelle est ma place dans son désir ? Qu’aime-t-il en moi ? L’hystérique veut un homme non pas pour jouir, mais pour produire du savoir sur l’objet qu’elle constitue pour lui. Les hystériques ont permis à Freud de produire un savoir. À travers leur discours, elles ont dénoncé les objets partiels. Mais ces objets par elles dénoncés du ce que je suis pour l’autre ne sont pas leurs propres objets, car c’est pour l’homme que l’objet a vient à suppléer le manque du sujet.

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Au quotidien, l’hystérique discourt sur les objets de l’homme mais non sur les siens. Elle connaît son homme « par cœur », « en sait long sur lui, sur ses réactions », elle « sait ce qu’il veut », néanmoins, « savoir ce que le partenaire va faire, ce n’est pas une preuve de l’amour ». Il s’agit là d’une exigence hystérique, telle l’exigence de ce que le partenaire sache ce qu’il devrait faire pour qu’elle soit la femme qu’elle aspire à être.

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Lacan nous permet alors de conclure que le rapport sexuel n’existe pas, car il s’agit dans le meilleur des cas de la rencontre entre un sujet et un objet, deux instances différentes. Il n’y a pas de rapport sexuel – c’est-à-dire que, dans le langage, il n’y a rien qui inscrive la rencontre sexuelle entre un homme et une femme. Entre les deux, il y a un mur. Les femmes sont confrontées au manque d’un signifiant de la jouissance féminine, elles n’ont pas en vérité la possibilité d’une identification sexuée par la voie de la jouissance. Cela implique un effort pour s’identifier par la voie de l’amour. Ce qui vient compenser le désaccord entre un homme et une femme, c’est l’amour, ce qui renverse ce mur, ou plutôt c’est ce qui vient s’engendrer dans ce renversement du mur. Toutefois, l’amour n’est pas non plus l’union avec l’autre ainsi qu’il aspire à être, c’est ce qui vient montrer que l’Autre est inatteignable ; mais, paradoxalement, c’est aussi ce qui permet qu’un homme et un femme puissent vivre l’un avec l’autre. Cela étant, l’amour est ce qui va permettre que l’on pose la possibilité de la rencontre d’un sujet avec un autre sujet, ce qui va permettre que l’on rende supportable la rencontre entre deux personnes qui « ne se comprennent que lorsqu’ils ne parlent pas la même langue ». En effet, ils appartiennent à des logiques distinctes : celle de l’avoir et celle de l’être. L’amour est ce qui par la voie de l’imaginaire  ( hcq..... un enfant nous est né ...) permet de rendre supportable, et même agréable, l’art de la rencontre parmi tant de désaccords, selon le poète Vinicius de Morales.

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Mais pas même la poésie, avec son mi-dire qui donne des ailes à l’imaginaire, peut réduire l’amour à ce registre. La clinique révèle qu’il y a quelque chose qui structurellement est derrière cet imaginaire, dénonçant que l’amour est imaginaire, mais pas seulement. L’amant rencontre chez l’être aimé un trait quelconque insaisissable qui néanmoins le concerne intimement. C’est ce trait qui rend possible un circuit d’échange entre les amants. Ce trait indique un réel recouvert par l’imaginaire de l’amour qui demande toujours un peu plus… « Il le demande… encore. Encore, c’est le nom propre de cette faille d’où dans l’Autre part la demande d’amour. » Demande qui est toujours demande d’amour, intransitive, impossible d’être satisfaite.

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L’amour est la médiation entre deux personnes qui ne se complètent pas, qui ne peuvent que mi-dire leur propre vérité, mi-dire qui circonscrit ce trait, marque singulière, indicible et inconnue, qui rapproche, causant de l’étrangeté. Trait qui étant singulier à chacun n’a pas d’équivalent chez l’autre, raison pour laquelle l’amour masculin n’est pas le même que l’amour féminin.

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L’amour féminin est très bien dit par Marguerite Duras. Elle nous raconte qu’un homme interroge une femme : comment le sentiment d’aimer peut-il surgir ? Et elle répond : peut-être d’une faille soudaine dans la logique de l’univers, par exemple, d’une erreur, jamais d’un vouloir.

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C’est par la voie de l’amour qu’une femme peut apaiser son être en manque, car pour elle la solution phallique n’est pas tout. Néanmoins, nous savons que l’appel de l’amour dépend fort de la contingence, de la tyche, de la bonne rencontre qui est toujours fortuite. Mais une femme l’attend toujours, car c’est par la voie de l’amour et non pas par celle de l’identification avec la jouissance phallique, comme chez les hommes, qu’elle pourra se dire femme.

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Freud ne fait pas la distinction entre l’amour féminin et l’amour masculin. Toutefois, la clinique y repère une distinction. Nous pouvons penser la différence entre l’amour masculin et l’amour féminin du fait qu’il n’y a pas de réponse possible pour une femme, de réponse qui soit satisfaisante, pour plus chaleureuse qu’elle soit, et assouvisse la soif de l’amour féminin, l’exigence amoureuse de l’Autre féminin dans ce qu’il a d’altérité, dans ce qui le situe en dehors de la norme phallique à la place d’une jouissance autre. L’amour féminin va au-delà du lieu d’où l’amour masculin pourrait donner une réponse. Nous observons souvent dans la pratique clinique que cela est insupportable pour l’homme, dans la mesure où cela l’effraie justement par le non-sens que cette jouissance comporte. L’exigence d’exclusivité de l’amour chez une femme est due au fait que sa jouissance la dépasse, ce qui apporte la certitude qu’elle peut être prise d’angoisse, d’un sentiment de déchéance, qu’elle peut se perdre et même de devenir folle. Folles, mais pas-toutes, elles en appellent à l’amour comme un recours contre cette jouissance effrayante.

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Le point de conflit et de tous les reproches au sujet de l’amour, c’est que ni les hommes ni les femmes veulent admettre que l’harmonie sexuelle est impossible, que le rapport sexuel n’existe pas et qu’il est nécessaire, face à cette inexistence, de construire un amour, lequel ne mérite cette dénomination que s’il est toujours accepté moyennant tous les « malgré »… Toujours est-il, lorsque des hommes et des femmes s’exposent à la castration, qu’ils croient que par la voie de l’amour les différences s’effacent et les deux font Un. Bref, le drame, c’est qu’il est impossible de faire Un avec l’Autre. Comme on peut le lire dans le poème d’Antoine Tudal : « Entre l’homme et la femme il y a l’amour, entre l’homme et l’amour il y a un monde, entre l’homme et le monde il y a un mur. » L’incompréhension mutuelle est structurelle, le langage est un mur qui fait barrière à la compréhension, et seul l’amour en sa face narcissique peut faire croire aux hommes et aux femmes qu’ils se comprennent.

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Une femme veut qu’on aime l’insondable de son être féminin et elle établit ainsi l’impossible de l’amour, du fait que l’homme ne peut aimer un sujet que si celui-ci occupe la place d’objet dans sa fantasme. L’amour féminin est tout autre, il est celui qui vient dans une relation directe avec ce qui est derrière le voile, en rapport direct avec la castration de l’homme, renvoyé en dernière instance au père mort, à ce qui marque cette faille dans l’univers du discours. Étant ce qui supplée au il n’y a pas de rapport sexuel, il est pour la femme le centre, le pivot autour duquel gravite sa vie psychique. Les avatars de l’amour, spécialement ceux du désamour, c’est ce qui conduit de nombreuses femmes vers le psychanalyste. Les femmes souffrent par manque d’amour, par amour, mais aussi de trop aimer. Le corps féminin endure de par l’amour, les maladies qui l’attaquent et le détruisent sont toujours sous-jacentes aux questions concernant la sexualité et l’amour. Les hystériques en particulier excellent en formes inusitées d’attaque contre leur propre corps lorsqu’elles perdent l’objet d’amour. C’est le langage qui nous donne un corps, il existe à partir du moment où je dis « ce corps est à moi », mais pour la femme il en faut toujours un peu plus, car elle ne croit pas tout à fait dans le signifiant, n’y étant pas tout à fait.

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Le désamour peut se manifester chez les femmes par la plainte de ne pas être aimées comme elles l’attendent, ou encore de ne pas pouvoir aimer un homme ; c’est ce qui se révèle dans le propos d’une patiente : « Je ne sais pas ce qui m’arrive, je ne peux aimer personne ! » À un autre moment, elle dit : « Ils [les hommes] ne sont pas comme ma famille ! » Il y a en fait une différence qu’elle ne peut supporter.

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Freud compare le narcissisme du moi chez les femmes avec le narcissisme d’être désirée ; il affirme : « Les femmes narcissiques sont celles qui se cherchent elles-mêmes comme objet érotique, elles n’ont pas besoin d’aimer mais d’être aimées et acceptent l’homme qui satisfasse à ces conditions. »

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Toute femme veut être objet érotique pour un homme, qu’elle soit dans la position hystérique ou dans la position féminine, car cela est inhérent au fait de vouloir être aimée et désirée. Néanmoins, accepter l’homme qui satisfasse à ces conditions est autre chose que le mettre en position d’esclave de son narcissisme. Freud affirme encore que « ce narcissisme est très fréquent chez les femmes très belles qui incarnent une inattaquable position de la libido, “comparable” à la fascination qu’exercent les grands animaux ou les grands criminels ». L’objet érotique qu’elles cherchent à être pour elles-mêmes ne va pas dans le sens de satisfaire le désir de l’homme. Freud nous dit qu’elles s’efforcent en vérité de satisfaire les idéaux maternels et paternels, que ce sont des femmes dont la position inconsciente est tournée vers les exigences de l’idéal du moi.

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L’amour féminin, c’est un événement, alors que l’amour hystérique, c’est celui que l’on conquiert, dans la mesure où l’hystérique là aussi joue le rôle de l’homme dans la tâche de conquérir. Marguerite Duras écrit que l’amour n’advient pas d’un vouloir mais d’une erreur, d’une faille où l’on situe la vérité du sujet de l’inconscient. L’amour féminin surgit par rapport à la faille dans le savoir de l’homme, par rapport à ce qui renvoie à sa propre castration. « La femme ne peut aimer en l’homme […] que la façon dont il fait face au savoir. » Bref, c’est l’amour de la vérité du sujet de l’inconscient, car la vérité du sujet, c’est que l’inconscient est faillible. C’est à travers le mi-dire de l’homme qu’apparaît la relation qui le lie à sa vérité inconsciente, il s’agit d’un amour à ce qu’il y a de latent dans son dire.

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L’homme aimé est reconnu comme médiation pour qu’elle se trouve en tant que femme : « Médiation pour qu’elle soit une Autre pour elle-même comme elle l’est pour lui. » Médiation pour qu’elle découvre cette partie folle et inconnue de soi-même. Cet inconnu de la femme, cet énigme qu’elle est pour elle-même et pour le monde, elle n’y goûte que dans la relation avec l’homme aimé, qui vient faire une jonction apaisante entre la jouissance autre et le désir.

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L’amour s’éprouve justement à l’endroit du non-savoir, de ne pas savoir à propos du vouloir de l’Autre, là où surgit l’angoisse, tant que l’on n’est pas confronté à l’impossible de savoir ce que l’on est pour l’Autre en tant qu’objet. Tant que l’on n’est pas confronté à la castration. Freud a observé que la perte de l’amour angoisse les femmes, car la perte de l’amour, l’incertitude, précisément ce non-savoir ce que l’autre veut, les confronte à l’absence radicale de l’Autre, au fait qu’il n’y a aucun Autre qui puisse savoir la singularité de l’être féminin. Pour que l’on puisse dépasser l’angoisse, il faut faire le deuil de l’amour en tant qu’absolu. Deuil impossible pour l’hystérique qui peut passer sa vie à parler, à se plaindre, à exposer la dévastation causée par la perte de l’objet amoureux. Il est nécessaire de consentir à ce que l’amour n’est que fortune, hasard, rencontre, et que rien ne garantit qu’il dure ou pas.

28

Deuil de ce que l’hystérique attendait dans sa relation à sa mère, deuil de cet impossible à être, deuil de l’« attente de plus subsistance », d’un signifiant venant de la mère. Ce n’est qu’à consentir à ce deuil qu’on trouve une issue à l’angoisse et également quelque sérénité dans cet amour jusque-là fou.

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L’amour hystérique est alors celui qui se nourrit d’une plainte interminable, plainte incessante qui se répète. L’hystérique féminine aime en projetant sur l’homme aimé quelque chose qui dépasse cet homme lui-même. Elle aime sous l’exigence que l’homme aimé devine ses désirs. C’est pour cela que les hommes névrosés ont peur de cet amour fou et le fuient. Elles n’aiment pas en tant que femmes, elles aiment chez les hommes leur quête même de savoir, d’un savoir qui sera toujours un non-savoir ; pour cela elles se perdent souvent. Il ne s’agit pas là d’un amour féminin, mais d’un amour asexué qui refuse le sexe. Il s’agit d’un amour identifié à la position masculine, mais, comme elle est pas-toute sous la forme phallique, cet amour asexué a des exigences par rapport à une complétude d’être.

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L’amour d’une femme qui a déjà pu se confronter à la castration est plus serein, susceptible d’opérer une séparation entre la folie de l’amour et cet homme particulier. Ou encore elle peut prendre l’homme sans les divinisations propres aux folies d’amour.

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C’est cet amour fou qui est mis en scène dans le feuilleton de Manuel Carlos par le personnage de Heloisa. Heloisa aime son mari d’un absolutisme où elle se voit dépassée par la jouissance même, parce qu’elle ne s’y identifie pas en tant que femme. Abandonnée, Heloisa s’angoisse ; à la dérive et folle d’amour, elle agresse l’homme qu’elle aime. Elle aime chez lui ce qu’elle croit y trouver qui puisse lui faire, à elle, rencontrer la jouissance en tant nommable. Elle aime chez lui la possibilité d’une réponse à sa demande d’être. Il est pour elle une voie vers l’absolu de l’amour, vers l’au-delà du monde, vers l’au-delà de l’homme où l’on trouve Dieu, c’est-à-dire où se trouve l’énigme de la jouissance non phallique, l’énigme du féminin. Heloisa, dans son désespoir d’amour jaloux, rend une autre femme responsable de l’échec de son amour. La fonction de l’autre femme apparaît aux yeux du féminin dans n’importe quelle structure, car c’est en comparaison avec cet Autre qu’une femme peut identifier son être dans le désir de l’Autre, par le manque justement d’un signifiant qui réponde de cette place. Heloisa est l’une de ces femmes dont on dit qu’elles aiment trop et qui sont en fait prises dans et dépassées par cette jouissance autre, hors de la norme phallique. Femmes qui n’ont pas trouvé une limite venant apaiser cela qui les possède. La médiation de l’homme les a menées à une relation directe avec cette jouissance qui n’est pas nommable.

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Il est intéressant d’observer que, dans le récit de Manuel Carlos, le personnage vécu par la bonne d’Heloisa donne la solution : un enfant. Un enfant, il est vrai, pourrait soutenir Heloisa de façon plus commode dans la norme phallique, elle serait alors en tant que mère imaginairement toute. Mais ce dont il s’agit, c’est un désir référé à l’Autre de l’amour, qu’il y ait ou non un enfant. Le désir, c’est ce qui vient barrer l’angoisse, c’est son remède.

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L’amour est essentiel pour une femme, car « c’est ce qui permet à la jouissance de condescendre au désir ». Il faut que l’amour mène au désir, car le désir, c’est ce qui donne un sens à la jouissance et des limites à ce qui est fou dans l’amour féminin.


Bibliographie

  • Lacan, J. 1975. Le séminaire, Livre XX, Encore (1972-1973), Paris, Le Seuil.
  • Lacan, J. 1966. « Directives pour un congrès sur la sexualité féminine » (1958), dans Écrits, Paris, Le Seuil.
  • Lacan, J. 1973, « L’étourdit » (1972), Scilicet, n° 4, Paris, Le Seuil.
  • Lacan, J. Le séminaire, Le savoir du psychanalyste (1971-1972), leçon du 1er juin 1972, inédit.
  • Duras, M. 1982. La maladie de la mort, Paris, Éditions de Minuit.
  • Freud, S. 2000. « Introducción del narcisismo » (1914), dans Obras Completas, vol. XIV, Buenos Aires, Editores Amorrortu.
  • Lacan, J. Le séminaire, L’angoisse, leçon du 13 mars 1963, inédit.

Notes

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Elisabeth Da Rocha Miranda, psychanalyste à Rio de Janeiro, membre de l’École de psychanalyse du Champ lacanien.

 
 
 

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Le phallus et l’objet a dans l’expérience analytique – la partie analytique se joue au niveau du manque

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De quel objet s’agit-il en psychanalyse ? Qu’est-ce que le phallus ? Pourquoi Lacan a-t-il inventé l’objet a ? Comment l’objet se manifeste-t-il dans l’expérience psychanalytique ?

En psychanalyse, l’objet, celui qui serait parfaitement adéquat à la satisfaction de l’être sexué reste introuvable. Dans la doctrine freudienne, l’objet est perdu, pris dans une quête impossible ; dans l’enseignement de Lacan, l’objet n’est appréhendé qu’en tant que manque. Freud a isolé les effets de la fonction de l’objet perdu primordialement dans le développement ultérieur de la sexualité au cours de deux temps : la latence où l’objet irretrouvable est perdu de fait ; la puberté où il paraît retrouvé. Perdu signifie que son signifiant a été refoulé et est resté conservé dans la mémoire inconsciente ; retrouvé veut dire qu’il reparaît sous une autre forme, répétitive. L’objet sexuel « retrouvé », dit Freud, n’est pas l’objet « cherché ». Lacan a traduit la notion freudienne de la latence dans le procès de signifiantisation où le mot tuant la chose installe la castration à la place de l’objet qu’il n’y a pas.

Dans la psychose, par défaut de ce procès, les automutilations sont réitératives. Dans la névrose, la présence de la castration dans l’objet est à référer à l’effet mortifère du langage. La formule freudienne résume la périodisation de la vie sexuelle de l’individu : Toute trouvaille de l’objet est une retrouvaille. Lacan a élevé cette formule au rang d’un axiome, lui a donné son mathème : a/-phi. Cette écriture permet de corréler deux éléments non signifiants : 1. la lettre a qui supporte la fonction de jouissance de tout objet retrouvé ; 2. le signe écrit (-phi) qui supporte la fonction de castration et ouvre une béance au cœur de toute relation d’objet. Cet axiome fait valoir les deux faces de l’objet : l’une pleine (a), l’autre vide (-phi). L’une remplie par une circulation symbolique d’objets imaginaires qui attire la libido et la condense dans un fantasme ; l’autre se fonde d’un trou réel dans le langage que le signifiant du phallus symbolise pour recouvrir le manque.

Lacan a substitué à l’inconscient-mémoire de Freud un inconscient structuré comme un langage à partir des travaux de Saussure et de Jakobson. Ce point de vue structural a opéré une séparation dans la théorie freudienne du développement de la libido : d’un côté les stades et leurs genèses qu’il laisse aux psychologues ; de l’autre deux objets, l’oral et l’anal, liés à la mère. Le point de vue structural élimine la notion d’individu support du développement ; il invente une fonction de l’objet qui n’est d’aucun stade à partir du regard et de la voix ; il définit la relation du sujet au signifiant avec des objets dont la caractéristique est d’être centrés par la castration. L’oral et l’anal sont pris dans les demandes du sujet, le regard et la voix sont du registre du désir. En tant qu’oral, anal, scopique, vocal, ces objets dits a sont travaillés par le signifiant qui vise à effacer la charge libidinale qu’ils condensent. Leur fonction logique une fois généralisée s’incarne dans ce qui tombe du corps comme déchets de l’opération symbolique.

Avec Freud, la dialectique du développement de la vie sexuelle de l’individu aussi bien que la dialectique d’une analyse, a tourné autour d’un objet majeur le phallus, dont le rôle décisif aussi bien que paradoxal perturbe et organise la relation de l’enfant et sa mère, de la mère avec sa féminité, de l’homme et la femme. Ce phallus est un objet imaginaire, jamais confondu par Freud avec l’organe pénien bien réel ; il est la clé du rapport à l’objet retrouvé quoique perdu pour les deux sexes. Le primat du phallus une fois isolé montre qu’il nourrit le fantasme phallique de la femme. Car c’est au moment où le sujet perçoit son absence dans le champ visuel, qu’il est introduit à la différence des sexes. Le problème est que Freud a fait dépendre l’opération de castration de l’agent oedipien, père ou mère. Il en résulte que le choix du sexe pour le garçon comme pour la fille s’effectue sous le régime de l’amour oedipien plaçant le phallus dans le registre de la demande au même titre que l’enfant, ou l’objet anal.

Lacan a substitué au primat du phallus le primat de la structure de la chaîne signifiante d’où il déduit que le phallus est pour les deux sexes, un signifiant privilégié : le signifiant du désir. Dès lors, le rapport du sujet au signifiant du désir, prélevé dans l’Autre, fait tourner la logique de la cure autour de la cause de ce désir, cause supportée par la fonction de l’objet a qui inclut la castration. Sur cette voie, Lacan se différencie de Freud. Il passera du temps à « désoedipianiser », à « désignifiantiser » la castration, jusqu’à en faire une fonction de jouissance logiquement spécifiée chez l’homme et chez la femme. Quant à l’objet a, guise de l’objet perdu, il corrèle dès lors le sujet masculin au partenaire manquant – une femme si elle s’y prête – et le sujet féminin à la maternité. Cette perspective a pluralisé les usages qu’il peut être fait de l’objet a dans l’expérience analytique : objet d’amour, cause du désir, d’angoisse, signal du réel, semblant, partenaire symptôme. L’analyste tient à sa disposition toute une palette d’objets pour s’orienter et guider un analysant vers la sortie de l’expérience analytique.

Une lecture attentive du cas du petit Hans ou du cas de la petite Sandy montre combien la présence ou l’absence du pénis habite la curiosité des jeunes enfants. La question, porteuse d’angoisse, se dramatise lorsqu’elle s’incarne en même temps : dans le champ de perception visuelle où l’enfant se confronte à l’absence de phallus ; et dans son corps qui se met à éprouver des sensations inconnues jusque-là. L’entourage est toujours requis de répondre.  Dans le cas de Hans, Freud guide le père dans le déluge des questions posées par l’enfant à propos de son organe, de ce que veut sa mère, de la castration féminine, de la place de son père dans le couple parental. Quant à Sandy, observée par Anne Lise Schnurmann, le re-mariage de la mère avec un homme, dont le fils est plus âgé qu’elle, a permis à la petite fille de reformuler son rapport à la castration maternelle, et donc de trouver de nouvelles réponses aux mêmes questions que Hans se posaient concernant le sexe et la mort. Le symptôme phobique, la peur du cheval pour Hans, la peur du chien pour Sandy, témoignent du mode de rejet à partir duquel chacun des enfants a accueilli le signifiant phobique à-tout-faire pour refouler la castration maternelle (penisneid). La résolution du symptôme a ouvert à l’un la voie de sa singulière position masculine et à l’autre celle de sa féminité.

Sur la base de ces faits cliniques apparus dans le champ perceptif, Lacan a montré que le moment décisif a pour pivot la révélation de la castration de la femme : la mère n’a pas le phallus. Toute formation symptomatique en dépend. Prenons l’exemple de Hans. Il cherche à voir si sa mère possède ou non un pénis. Forcé à se confronter et à assumer la castration maternelle, il va s’identifier à l’objet du désir de sa mère, le Phallus ou sa guise. Après que Freud ait recommandé au père de dire à son fils que le phallus n’existe pas, Hans répond par une fiction dans laquelle il imagine sa mère en chemise et toute nue lui montrant son fait-pipi et lui-même en faisant autant. Il s’agit pour l’enfant de voir, d’épier ce qui est là et pas là à la fois.  En même temps, il montre qu’il a compris qu’il est désiré par sa mère en tant que phallus. La mère a encouragé ce mouvement de Hans. Il est devenu « l’appendice » indispensable de la mère, soumis dans tout son être à la condition d’objet de la mère, « assujet » dit Lacan. L’enfant sera délogé de cette place par l’arrivée de sa petite sœur, et par l’irruption de la jouissance dans son sexe, un sexe réduit à une cochonnerie par sa mère. La phobie éclate. Sa mère ne se satisfait plus de lui, l’énigme du désir maternel est réactivé. L’objet qu’il épiait manque, et ce manque se fait regard. L’objet phobique substitué par Hans à ce qui le regarde, c’est l’objet a qui affole l’enfant et recouvre la castration maternelle. Ici se démontre que la carence du père a fait son œuvre. D’une part, il n’a pas interdit l’accès à la mère ; d’autre part, il n’a pas comblé le désir de sa femme. À la place du désir de la mère non métaphorisé par le phallus paternel, la phobie vient occuper cette fonction. Ici se retrouve le mathème écrit par Lacan : a/-phi.

Lacan a soulevé un coin du voile qui couvre la relation de l’enfant à la mère : c’est une affaire de jouissance, dit-il. Mais les prémices étaient dans Freud.

Bibliographie

(1) Freud S., Trois essais sur la théorie sexuelle, Gallimard, Paris, 1987.
(2) Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, chapitres I et IV, Paris, Seuil, 1994.
(3) Lacan J., « La signification du phallus », Écrits, Paris, Seuil, 1966.
(4) Lacan J., Le Séminaire, livre X, L’angoisse, Chapitre XXIV, Paris, Seuil, 2004.
(5) Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, Paris, Seuil, 1975.
(6) Lacan J. « Note à Jenny Aubry », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001.
(7) Miller J.-A., « L’orientation lacanienne. Donc », enseignement prononcé dans le cadre du département de   Psychanalyse de l’université Paris VIII, cours du 9 mars 1994, inédit.
(8) Miller J.-A., « L’enfant et l’objet », La petite girafe, n°18, décembre 2003.
(9) Scilicet, Les objets a dans l’expérience psychanalytique, Congrès AMP 2008 à Buenos Aires, Publication ECF, 2008.

wikipedia

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