EXTRAITS :

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MARINE LE PEN a refusé de porter le voile pour rencontrer le grand mufti.

Par Emmanuel Galiero
Mis à jour le 21/02/2017 à 11h44 | Publié le 21/02/2017 à 11h12

En visite au Liban, la candidate frontiste a refusé de porter le voile pour rencontrer le grand mufti. Un «comportement inconvenant» pour l'institution sunnite. Florian Philippot y voit un geste politique en faveur de la laïcité.

Elle avait rencontré le grand imam d'Al Azhar au Caire, en 2015, sans porter le voile et elle ne voyait aucune raison de le faire, mardi à Beyrouth, pour s'entretenir avec le grand mufti de la capitale libanaise. La rencontre entre Marine Le Pen et Abdellatif Deriane a donc été annulée au dernier moment. «Vous transmettez au grand mufti ma considération, mais je ne me voilerai pas», a expliqué la candidate à la présidentielle avant de rebrousser chemin.

Selon ses proches, Marine Le Pen avait accepté de se rendre à cet entretien en pensant qu'une dérogation à la règle du port du voile était possible, selon certaines indications qui lui auraient été transmises sur place. A-t-elle saisi l'occasion de cette annulation pour en faire un geste politique? «C'est un beau message d'émancipation et de liberté envoyé aux femmes de France et du monde» a répondu au Figaro Florian Philippot, le vice-président du Front national, en expliquant qu'il était «hors de question» pour Marine Le Pen d'apparaître voilée au Liban.

«Un comportement inconvenant»

Dar al-Fatwa, la plus haute autorité sunnite au Liban présidée par le mufti, a déclaré mardi dans un communiqué que «son bureau de presse avait informé la candidate à la présidentielle, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre avec son éminence (le mufti) selon le protocole de Dar al-Fatwa». L'institution sunnite a ajouté que «les responsables de Dar al-Fatwa ont été surpris par son refus de se conformer à cette règle bien connue». Elle exprime ses regrets «pour ce comportement inconvenant pour des réunions pareilles».

Lors de la présentation de ses 144 engagements présidentiels à Lyon, début février, la candidate avait promis de «promouvoir la laïcité», de «lutter contre le communautarisme» et d'inscrire dans la Constitution le principe selon lequel la République ne «reconnaît aucune communauté».

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LE GRAND RABIN DE FRANCE ..............Face à la progression du Front national, le grand rabbin de France  défend une identité fondée sur des valeurs humanistes universelles.


Par Jean-Marie Guénois
Publié le 20/02/2017 I>>>>>>>>>>LE FIG >>>>>>>

INTERVIEW - Face à la progression du Front national, le grand rabbin de France  défend une identité fondée sur des valeurs humanistes universelles.

Haïm Korsia est l'une des personnalités marquantes du judaïsme français. Élu grand rabbin de France il y a trois ans et demi - il avait alors seulement 50 ans -, cet ancien aumônier général des armées et de l'École polytechnique, qui fut également membre du Comité national consultatif d'éthique, intervient régulièrement dans les débats de société où il porte avec conviction et précision la voix des 500. 000 Juifs français. Il réagit ici sur la tournure actuelle de la campagne présidentielle. Ce mercredi a lieu le dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), où sont attendus les principaux candidats à la présidentielle.

LE FIGARO. - Que vous inspire la montée dans les sondages de Marine Le Pen?

Haïm KORSIA. - La France s'est construite dans l'Histoire comme une terre d'asile et d'accueil. J'ai longtemps été aumônier militaire. Je peux vous dire que les étrangers qui servent dans la Légion étrangère sont devenus et deviennent français par le sang versé. L'engagement, le sens du devoir et l'ambition de partager une communauté de destin: là réside notre identité. La France porte des valeurs humanistes universelles, comme l'ouverture, la tolérance et la bienveillance. Mais aujourd'hui, cet héritage de valeurs n'est pas porté de la même façon par tous les partis politiques. La France est et doit rester une vocation partagée. Celles et ceux qui ne la comprennent pas ne peuvent pas la représenter.

Un groupe, la Confédération des Juifs de France et des amis d'Israël, a récemment organisé une rencontre avec des personnalités du Front national: les lignes bougent-elles?

Peut-être faut-il rappeler quelles sont les instances représentatives du judaïsme en France: le Consistoire - créé par Napoléon et qui a 210 ans d'existence -, le Crif, le FSJU, l'OSE et tant d'autres. Or, aucune d'entre elles n'a changé de ligne. Et je veux redire à quel point la devise du Consistoire - «Religion et patrie» - nous oblige. À ce titre, et en tant que grand rabbin de France, j'insiste régulièrement sur l'importance de la lecture de la prière pour la République tous les samedis et jours de fête dans les synagogues. Oui, les Juifs français portent fièrement leur citoyenneté française et leur appartenance à la nation.

«Chacun se définit librement, mais je voudrais rappeler qu'exercer son droit de vote est aussi un devoir civique»

Donnez-vous des consignes de vote?

Chacun se définit librement, mais je voudrais rappeler qu'exercer son droit de vote est aussi un devoir civique ; qu'il permet à chaque citoyen d'avoir une voix au débat sur la société que l'on veut construire. Aussi la seule consigne est… de se rendre aux urnes, avec le seul impératif de faire barrage aux extrêmes, qui sont toujours dangereux pour la voie de la sagesse, celle de l'équilibre. J'insiste sur l'obligation morale de voter et de le faire, en conscience, de manière constructive. Car dès lors qu'un modèle prône le rejet, il exclut de facto la vocation de la France. Le désengagement, l'amertume et la colère n'ont jamais permis d'avancer. En revanche, le mouvement, l'imagination et le rêve permettent de regarder vers l'avenir. Et le judaïsme a toujours été porteur de ce rêve. Proposer un rêve, une espérance collective, n'est-ce pas là le cœur même de la politique?

En l'occurrence, beaucoup votent Front national non par idéologie mais par désarroi…

Je mesure la souffrance que vivent un trop grand nombre de nos concitoyens. Ils ont des difficultés à se loger, à trouver un travail ou à vivre décemment. D'autres craignent pour leur sécurité. La solution est de produire ensemble. Il faut créer de nouvelles solidarités, mieux répartir le fruit du travail. Et commencer par réenchanter l'idée du travail! Car dans la Bible, le travail est une bénédiction. Le travail des hommes n'est pas une malédiction, interprétation erronée qui résonne dans le tréfonds de notre conscience, avec ce faux idéal de posséder des biens sans travailler… Dans le judaïsme, le travail est appréhendé comme un accomplissement et le moyen de ne pas dépendre des autres, si ce n'est de Dieu, lorsqu'on y croit! L'enjeu n'est donc pas de distribuer de l'argent pour pouvoir consommer, mais bien de proposer une activité productive qui confère une dignité. Ainsi, le revenu minimum ne remplacera jamais l'enjeu du travail.

Le malaise actuel français touche aussi l'identité du pays, les relations sociales…

Nous sommes dans une société de grande défiance. Chacun devient un danger pour l'autre, chacun vit l'autre comme un risque pour lui-même. La question aujourd'hui est d'être capable d'élever le débat… Or, les religions ont la spécificité d'appeler à la transcendance, au dépassement de soi. Et le politique devrait pouvoir s'en inspirer. Prenons un exemple biblique: quand les Hébreux, pressés par les armées de Pharaon, arrivent devant la mer Rouge, elle leur paraît infranchissable. La communauté est alors divisée. Un premier groupe estime que la seule issue est le suicide ; le deuxième propose de retourner en Égypte, car le monde d'avant vaut mieux que la mort ; le troisième pense que s'il faut mourir, autant y aller les armes à la main ; le dernier veut prier et attendre. Moïse dit alors «N'ayez pas peur» (Ex. XIV, 13), avant de leur demander d'aller de l'avant.

«Ne nous leurrons pas. Toutes les élections présidentielles ont donné lieu à des inquiétudes... L'histoire se répète»

C'est lorsque tout semble se liguer contre nous qu'il faut une parole d'ouverture, d'apaisement, de confiance retrouvée en notre destin. Or, le politique a notamment cette vocation de parler ; il est donc en cela prophétique. Dieu dit en substance à Moïse: «Parle, parle aux enfants d'Israël, parle, pour qu'ils avancent et s'élèvent.» Les parties prenantes sortent alors des contingences qui provoquent colères, rancunes et sentiment d'impuissance. En France, la parole publique est banalisée alors qu'elle a une importance capitale. Ce sont les mots et les idées qui élèvent et rassemblent, pas les mesures techniques!

Le climat délétère de cette campagne - dénonciations en tout genre, chasse à l'homme politique, tension dans les banlieues - est loin d'une telle élévation…

Ne nous leurrons pas. Toutes les élections présidentielles ont donné lieu à des inquiétudes… L'histoire se répète. Le stratège Clausewitz appelle cela «le brouillard de la guerre». Personne n'a jamais prétendu ne faire que le bien! Le roi Saül a perdu sa couronne, selon le Talmud, parce qu'il était trop parfait et qu'il n'était plus assez humain… Il nous faut donc agir avec modestie. Certaines actions peuvent sembler inacceptables ou être mal perçues, mais la question est de savoir comment on s'engage ensuite pour se transformer soi-même. Ce qui revient à transformer la société. La seule façon d'avancer n'est pas d'éliminer, mais d'additionner des forces, de conjuguer nos expériences. Je voudrais, pour finir, vous raconter une histoire juive. Dans un bateau, un individu fait un trou sous son siège, les autres passagers lui demandent d'arrêter. Il leur répond: «C'est mon siège, je fais ce que je veux.» Eh bien non! Nous sommes interdépendants. L'avenir n'est pas à la défense des intérêts individuels et particuliers. Notre bien est commun.

Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 21/02/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

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Black Panthers 2.0, les animateurs de Black Lives Matter

Sortes de Black Panthers 2.0, les animateurs de Black Lives Matter ont adapté le discours des militants afro-américains à l’époque actuelle, notamment en sectorisant leur action sur les seules « violences policières », ou supposées telles. En effet, la majorité des cas utilisés pour leur propagande ne sont pas clairs, et les responsabilités des policiers (parfois eux-mêmes afro-américains, d’ailleurs) ne peuvent pas toujours être établies. Cette organisation a donc clairement mis le feu aux poudres. >>BLVD VOLTAIRE>>>

Micah Xavier Johnson a servi dans l'armée de réserve américaine entre mars 2009 et avril 2015 comme soldat de première classe spécialisé dans la charpenterie et la maçonnerie. 

..SUITE ...

Il a été envoyé en opération en Afghanistan de novembre 2013 à mai 2014. Le jeune homme âgé de 25 ans vivait à Mesquite dans la banlieue de Dallas, encore avec sa mère, Delphene Johnson, dont on a retrouvé le 4x4 sur les lieux de la fusillade. >>>RT>>>

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l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir,

>>>>>>lire l'article >>>>>

Oui, car là, les limites sont dépassées. De quoi s’agit-il ? Une patrouille de la BAC est violemment attaquée. Une boule de pétanque fracasse la vitre arrière du véhicule. Les agents appellent du renfort. Le seul qui arrive, ce sont trois véhicules de la police municipale. Que se passe-t-il ensuite ? Rien. Absolument rien. Pourquoi ? Car l’État donne alors l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze. La BAC est obligée aussi de se replier. 

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LE GENRE Les personnes transgenres pourront servir ouvertement dans l'armée américaine

. >>>>>le Figaro du 30.06.16>>>>>

Selon plusieurs médias américains, le Pentagone s'apprête à lever, le 1er juillet, l'interdiction de servir dans l'armée frappant les personnes transgenres. On estime qu'entre 2.500 et 15.500 membres de l'US Army sont concernés.

Alors que le débat sur la place des personnes transgenres au sein de la société fait rage aux États-Unis depuis plusieurs mois, l'armée américaine a décidé de réagir. L'administration américaine a en effet décidé de mettre fin à l'interdiction de servir dans l'armée frappant les personnes transgenres, a annoncé ce jeudi le ministre américain de la Défense, Ashton Carter. «C'est la bonne chose à faire pour notre peuple et notre armée», a indiqué le ministre dans un communiqué, invoquant la nécessité de ne pas «laisser des barrières non liées aux qualifications» empêcher l'accès de bonnes recrues à l'armée.

Désormais, lorsqu'un médecin reconnaîtra qu'un changement d'identité sexuelle est «médicalement nécessaire» pour un militaire, l'armée fournira «les soins médicaux et le traitement» pour y parvenir, à partir du 1er octobre 2016, a précisé le Pentagone. Jusqu'à maintenant, les militaires américains transgenres ne pouvaient pas dévoiler leur identité, sous peine de risquer d'être chassés de l'armée comme cela était le cas pour les militaires gays et lesbiennes qui ne pouvaient assumer leur orientation sexuelle dès lors que la loi «Don't ask, don't tell» («Ne rien demander, ne rien dire») était en vigueur (de 1993 à 2011)