La nomination du nouveau grand rabbin des armées d'Israël a suscité de vives réactions dans le pays, l'homme ayant sous-entendu par le passé que la Torah autorisait les militaires juifs à violer des femmes non-juives.

Mauvaise pioche : l'homme que Tsahal a choisi de nommer grand rabbin des armées, le colonel Eyal Karim, a sous-entendu il y a 14 ans qu'en temps de guerre, le viol de femmes non-juives par des soldats juifs était légitime. Des propos qui, à l'époque, avaient suscité une ample polémique.

Sans surprise, l'annonce de cette nomination n'est pas passée inaperçue : le leader du parti de gauche Meretz, «Energie» en hébreu, a pressé le premier ministre Benjamin Netanyahou d'intervenir, tandis que le principal journal du pays, Yedioth Ahronoth, a titré Nouveau grand rabbin de l'armée : «le viol est admissible en temps de guerre».

Sans surprise, l'annonce de cette nomination n'est pas passée inaperçue : le leader du parti de gauche Meretz, «Energie» en hébreu, a pressé le premier ministre Benjamin Netanyahou d'intervenir, tandis que le principal journal du pays, Yedioth Ahronoth, a titré Nouveau grand rabbin de l'armée : «le viol est admissible en temps de guerre».

Les insinuations polémiques avaient été publiées en 2002 dans la section «Demandez au rabbin» du site israélien kipa.co.il. Eyal Karim répondait, alors, à une question concernant les recommandations de la Torah sur le viol en temps de guerre...

En 2012, le colonel et rabbin est revenu sur ces déclarations, en affirmant sur le même site internet que ses propos avaient été sortis de leur contexte et que le viol était interdit dans «toutes les situations».

Alors que la nomination d'Eyal Karim doit encore être confirmée par le ministère de la Défense, il n'est pas sûr que cette justification suffise à apaiser la controverse.

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